Compagnon de la libération (décret du 09/09/1942)

Fils de Pierre AMYOT d'INVILLE et de Yvonne DROUET d'AUBIGNY, Hubert est reçu à l'Ecole de Navigation de Nantes, devient Elève Officier de Réserve en 1929 puis, après son service, navigue au commerce complétant son expérience d'officier et d'homme. Il est mobilisé en 1940.

Commandant d'un dragueur de mine ex-langoustier il est à Dunkerque en mai, où il est coulé par les Stukas. Il reçoit le commandement d'une vedette à Cherbourg et le 20 juin il se trouve à Falmouth où il est interné avec son équipage. Une lettre à son frère, en Afrique du Nord nous apprend qu'il rejoint les FNFL début juillet.

Il reçoit le commandement de la 3e compagnie du tout nouveau bataillon de Fusiliers Marins créé par le L.V. DETROYAT dont il sera le second avec lequel il débarque en septembre au Congo après l'affaire de Dakar. Mais c'est en faisant le tour de l'Afrique que se font les premiers engagements, au Moyen Orient, où Hubert est blessé.

Il est promu capitaine de corvette un après avoir reçu les 3 barrettes de Lieutenant de vaisseau. Puis c'est la Libye et Bir Hakeim, la Tunisie où il croise la route de son frère Jacques, officier de la Légion … trop tard, celui-ci vient d'être tué au combat le 29 avril 1943, il ne peut que s'incliner sur sa tombe. En Tunisie il crée et met sur pied le 1er régiment de Fusiliers Marins qui débarque à Naples le 27 avril 1944.

Le 10 juin son véhicule saute sur une mine non loin de Viterbo … il venait d'être promu capitaine de frégate. Il était compagnon de la Libération.