Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

James-Claude Charraire

est né le 05 janvier 1940 à Paris (Paris (75))

James-Claude est le fils de James Lucien Charraire, commerçant boucher, et de Valentine Isabelle Fressier, son épouse. James passe son enfance dans le 12e arrondissement de Paris. Au début de l’année 1960, il était domicilié dans le 11e arrondissement de Paris.

A 20 ans, encore étudiant et célibataire, il est appelé pour effectuer son service militaire dans la Marine nationale. Il est incorporé le 1er mars 1960 au "Centre de formation maritime" d’Hourtin (Gironde), avec le matricule n° 31194 T 60, comme matelot de 3e classe, sans spécialité marine.

Après six semaines de formation maritime et militaire, il apprend qu’il est désigné pour servir en Algérie pour assurer le maintien de l’ordre. Avant de prendre le bateau pour l'Algérie, il obtient une permission pour passer quelques jours avec sa famille et ses amis. Il embarque à Marseille le 23 avril 1960 sur le paquebot mixte Sidi Mabrouk, avec de très nombreux militaires à destination d’Alger. Il est alors transporté le lendemain au "Centre Siroco" implanté sur la commune de Cap-Matifou, située à l’est de la baie d’Alger. Avant d’être affecté dans une unité combattante : la "Demi-brigade de fusiliers marins" ou une des Compagnies de protection, il reçoit une formation accélérée de la spécialité fusilier qui est donnée dans une structure adaptée, le "Centre d’instruction des relèves" (CIR).

A la fin du stage, le 3 juin 1960, tous les personnels de "l’École des fusiliers" prennent part à une opération de ratissage au djebel Guergour, près du barrage d’Hamiz situé à 35 km au sud de Matifou dans le secteur de Fondouk. A 8 h 30 du matin, alors que le bouclage du secteur est à peine terminé, la section, dans la quelle James opère, accroche un groupe de rebelles armés embusqué dans un fouillis de végétation inextricable. L’engagement entraîne la neutralisation de 11 rebelles, et la prise d’un lot d’armement. Mais la section subit la perte de cinq marins, James Charraire, le maître fusilier instructeur, chef de section, le quartier-maître, tireur au fusil mitrailleur, et deux autres marins stagiaires.

L’acte de décès est dressé le 4 juin 1960 à la mairie de Cap Matifou (aujourd’hui nommé Bordj el Bahri), commune sur laquelle se trouve le "Centre de Siroco". Il est transcrit le 16 juin 1960 sur les registres de l’état-civil à la mairie de Drancy (Seine-Saint-Denis) où sont domiciliés ses parents, 13 rue des Citronniers. Son corps est rapatrié en métropole et inhumé au cimetière de Drancy (Seine-Saint-Denis).

James est cité à l’ordre de l’Armée de mer en ces termes : "Jeune matelot du contingent, a trouvé une mort glorieuse au combat le 3 juin 1960, dans la région du Djébel Guergour (Quartier de Fondouk) au cours d'un accrochage avec un groupe rebelle embusqué dans un fouillis de végétation inextricable". Cette citation comporte l’attribution de Croix de la valeur militaire, avec palme. La Médaille militaire est concédée, à titre posthume, au matelot Charraire James-Claude, par décret du 13 septembre 1960, publié au JO de 17).

Son nom est inscrit au Mémorial de "l’École des fusiliers marins" de Lorient. Le 12 mars 2021, à "l'École des Fusiliers Marins", une session de cours Brevet d’Aptitude Technique (BAT) est nommée "Cours matelot Charraire". Il est aussi inscrit Mémorial départemental de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny, des morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie 1954-1964. Il est également inscrit au Mémorial départemental de Melun (Seine-Marne).

Il était Matelot d'équipage.
Son unité : Centre Siroco
  • Médaille Militaire
  • Croix de la Valeur militaire avec palme
  • Médaille Commémorative des opérations de sécurité et de MO (agrafe Algérie)
Il est décédé le 03 juin 1960.
Son corps repose au cimetière de Drancy (93)
Son décès est inscrit à la commune de Drancy (93)
Document portant la mention MPLF : Mémoire des hommes

Centre Siroco

centre Siroco L'aubette_02

A la fin de la seconde guerre mondiale, toutes les infrastructures du port de Lorient sont détruites. L’école des fusiliers ne peut pas s’installer à Lorient où elle était établie avant la guerre. La Marine nationale décide alors d’implanter l’école des fusiliers au Cap Matifou en Algérie, où elle dispose d’une base navale qui peut être opérationnelle rapidement. Le cap Matifou est situé à une vingtaine de kilomètres d’Alger ; il ferme la baie...

Centre Siroco
184714
Charraire
Paris
Paris (75)
05 janvier 1940
Aucune
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Il a été décoré : Croix de la Valeur militaire avec palme,Médaille Commémorative des opérations de sécurité et de MO (agrafe Algérie),Médaille Militaire
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