Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

François Colin

est né le 13 avril 1883 à Ploumoguer (Finistère (29))

Fils de Jean Marie (second maître canonnier en retraite) et de Marie Yvonne L’Hostis, François naît le 13 avril 1883 dans la maison familiale située au bourg de Ploumoguer.

Il s’engage dans la marine nationale le 23 avril 1901 pour une durée initiale de 5 ans (matricule : 1455 LC - 79556.2) et est incorporé au "2e Dépôt des équipages" à Brest pour y suivre la formation initiale au métier de marin.

Forgeron de formation, c’est dans la spécialité de mécanicien qu’il est affecté sur les croiseurs cuirassés "Bruix" et "Jeanne d’Arc", sur le garde-côtes cuirassé "Tonnerre"», sur le croiseur cuirassé "Marseillaise", sur le contre-torpilleur "Fauconneau", sur le croiseur "d’Estrée", sur le croiseur cuirassé "Ernest Renan", sur les croiseurs "Guichen" et "Charlemagne", sur le transport "Vaucluse" et sur le croiseur cuirassé "Condé".

François épouse, le 27 septembre 1910, Marie Herveline Cléach ; Jean René, leur fils unique, vient au monde le 17 septembre 1912.  La famille est domiciliée au Conquet.

Promu au grade de second maître le 1er juillet 1916, il rallie le cuirassé "Suffren" le 19 septembre suivant. A l'automne 1916, l'Amirauté décide d’envoyer le cuirassé "Suffren" à l'arsenal de Lorient où l'on doit procéder à sa remise en état. Le 24 novembre, après avoir charbonner à Gibraltar, le "Suffren" appareille vers la Bretagne, Il est sans escorte et navigue péniblement à moins de 10 nœuds, Le 26 novembre 1016 au lever du jour, au large des côtes du Portugal, par un temps brumeux et une mauvaise mer, il est attaqué par le sous-marin allemand U 52, en transit de l'Allemagne vers Cattaro en Adriatique. Les deux torpilles du sous-marin explosent dans les soutes du cuirassé. Le "Suffren" est englouti, en moins de 7 minutes, dans les profondeurs de l'océan Atlantique avec ses 648 marins. L'équipage du sous-marin cherche pendant 30 minutes des survivants, mais ne trouvant rien il poursuit sa route. Position du naufrage, notée dans le journal de bord du sous-marin, est 39 10N et 10 48W, à la hauteur de Lisbonne.

François disparaît en mer le 26 novembre 1916 lors de la perte du cuirassé "Suffren".

Il est cité à l'ordre du régiment en ces termes : "Glorieusement englouti avec le cuirassé "Suffren" coulé le 25 novembre 1916."

 

Il était Second-maître mécanicien.
Son unité : Suffren
  • Médaille Militaire
  • Croix de Guerre 14-18 avec étoile (s)
  • Médaille commémorative de la Grande Guerre
  • Citation à l'Ordre du Régiment
Il est décédé le 26 novembre 1916.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Brest (29)
Document portant la mention MPLF : Acte de décès

 

Suffren

Marchadour_Jean_Marie_Suffren_04 (2)

Le cuirassé de 12 700t (capitaine de vaisseau Guépin), construit à Brest en 1904, et qui avait porté la marque de l'amiral Guépratte aux Dardanelles, remontait sans escorte, péniblement à moins de 10 noeuds, vers Brest ou Lorient pour réparations. Le 25/11 à la nuit tombante, au large des côtes du Portugal, par temps brumeux et mauvaise mer, il a été attaqué par l'U 52 (Lt Cdr Hans Walther) qui transitait d'Allemagne vers Cattaro en Adriatique...

Suffren
7207
Colin
Ploumoguer
Finistère (29)
13 avril 1883
GD
NULL
Il a été décoré : Citation à l'Ordre du Régiment,Croix de Guerre 14-18 avec étoile (s),Médaille commémorative de la Grande Guerre,Médaille Militaire
1917/483
A 21x27
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