Pierre Marie André Corlouer
est né le 13 janvier 1891 à Pléhédel (Côtes d'Armor (22))
C’est à Pléhédel, petite commune des Côtes-d’Armor près de Plouha, que naît Pierre André Marie Corlouer le 13 janvier 1891. Il est le fils de Jean Marie, garde château, et de Marie Mathurine Desaniau, ménagère.
Pierre s’engage dans la Marine nationale le 8 janvier 1906 (matricule : 88177.2) et rejoint l’"Ecole des mousses" sur le navire école "Bretagne". Pendant dix-sept mois, tout en consolidant ses acquis scolaires, il acquiert la formation, militaire et maritime, au métier de marin. Le 1er juin 1907, il rallie l’"Ecole des mécaniciens de Brest" où il reçoit celle de spécialité.
Le 18 juin 1908, le jeune matelot de 2e classe mécanicien Corlouer arrive au "5e dépôt" de Toulon pour une affectation temporaire avant d’être muté pour un mois sur le cuirassé "Redoutable" dans le grand port de la Méditerranée.
Le 12 septembre 1908, il quitte la métropole pour l’Indochine. Durant treize mois, il sert à bord des "Bâtiments de servitude de Saigon".
Le retour au pays a lieu en fin d’année 1909. Après des vacances bien méritées au cours desquelles il apprend sa promotion au grade de quartier-maître et des séjours dans les dépôts de Toulon et de Brest, il rejoint le navire école "Amiral Cécille" à Toulon pour y suivre le cours de mécanicien torpilleur. Breveté le 15 juin 1911, il est muté sur les "Torpilleurs de Cherbourg".
Fin août 1913, il embarque sur le cuirassé "Marceau", utilisé pour l'entraînement de l'"Ecole des apprentis torpilleurs" à Toulon, avant de rejoindre le cuirassé "Bouvet" le 1er août 1914.
Le quartier-maître torpilleur Pierre Corlouer disparaît le 18 mars 1915 avec son bâtiment, éventré par une mine dérivante, devant Tchanak (détroit des Dardanelles).
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 14-18
Bouvet
Le "Bouvet", cuirassé construit à Lorient en 1892, est intégré pendant la guerre 1914-1918 dans l'escadre de l'amiral Guépratte.
En 1914, le cuirassé d'escadre "Bouvet"faisait partie de la division de l'amiral Guépratte, qui comprenait également les cuirassés "Charlemagne", "Gaulois" et "Suffren