Louis Orvoën
est né le 01 janvier 1911 à Moëlan sur Mer (Finistère (29))
La première décennie du XXème siècle s’achève, tout juste, quand à une heure du matin en ce 1er janvier 1911, une jeune cultivatrice de 20 ans, Marie Françoise Quentel, donne naissance à un garçon que l’on prénome Louis. L’heureuse maman est l’épouse d’un marin pêcheur de 21 ans, Victor Emmanuel Orvoën. Toute la famille vit et habite au lieu-dit Kervasselin à Moëlan sur Mer dans le Finistère.
Vingt ans après, début janvier 1931, c’est un inscrit maritime du quartier de Concarneau, qui se présente au Dépôt de Lorient afin d’y effectuer son service militaire dans la Marine Nationale sous le matricule 45 B 31. Il opte pour la spécialité d’infirmier dont il sort matelot breveté en janvier 1932 et reste affecté au même endroit jusqu’en octobre 1933, date à laquelle le nouveau quartier-maître de 2e classe se retrouve, pour une courte durée, sur le front de mer de Rochefort. En mars 1934 vient, enfin, son premier embarquement à bord de la chaloupe cannonière « Balny » où en avril 1935, il arborre fièrement ses galons de quartier-maître de 1re classe. A partir de mars 1936, Louis reprend sa navigation "terrestre" entre les 3e et 5e dépôts avant de suivre à partir de septembre 1937, le cours du brevet supérieur d’infirmier à Brest.
En mars 1938, il obtient, avec succès, son brevet et trois mois plus tard, est promu second maître de 2e classe. C’est revêtu de sa nouvelle tenue d’officier marinier que Louis franchit la coupée du croiseur « Jean de Vienne », qu'il quittera un an plus tard pour le 3e dépôt. Entre temps, le 2 janvier 1939, il épouse Marie-Françoise, Yvonne Berthou, de cette union naîtront trois enfants.
En juillet 1942, après avoir reçu son galon de second maître de 1re classe, Louis se retrouve au centre administratif de Lorient.
Le 4 décembre 1944 lors de la libération de la poche de Lorient, après une permission exceptionnelle pour la naissance de son troisième enfant et alors qu’il rallie son poste sur le front d’Hennebont au sein du dispositif de la poche de Lorient, Louis est mortellement blessé par l’éclatement d’un obus fusant. Touché en plein cœur, il meurt instantanément.
Le second maître Louis Orvoën laisse une veuve et trois orphelins.
Il était Second-maître infirmier.
Son unité : La poche de Lorient 1944-1945
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
Il est décédé le 04 janvier 1944.
Son corps repose au cimetière de Riec sur Belon (29)
Son décès est inscrit à la commune de Hennebont (56)
Document portant la mention MPLF : AD 3
La poche de Lorient 1944-1945
Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent sur les côtes normandes. Avec la percée d’Avranches, la route de la Bretagne est dégagée. De fait, début août 1944, la 3e armée du général Patton entre en Bretagne. Pour faire face à cette progression alliée, aidée par les résistants français, les forces allemandes se retirent vers les villes de Lorient et de Saint-Nazaire qu’elles ont fortifiées.
Le général allemand Wilhelm de Farmbacher quitte son...