Henri Marie Sergent
est né le 17 mars 1910 à Esquibien (Finistère (29))
Henri Sergent naît le 17 mars 1910 au Reuniou à Esquibien, (Finistère) d’Edouard Sergent, tailleur de pierre, et d’Anne Betrom, dans une famille de six enfants dont il est l’aîné. Il passe son enfance au bourg d’Esquibien où il fréquente l’école publique.
Il s'engage dans la Marine nationale le 29 août 1927 pour cinq ans et embarque sur le cuirassé "Condorcet" à bord duquel il obtient le brevet élèmentaire d'électricien le 1er avril 1928. Il est alors affecté sur le dragueur "Trouville" sur lequel il navigue jusqu'en janvier 1932 comme quartier maître électricien. De 1932 à 1935, il est successivement affecté sur les cuirassés "Lorraine" et "Provence". Autorisé à se réengager pour trois ans, le 12 octobre 1935, il embarque sur l'aviso "Savorgnan de Brazza" jusqu'en janvier 1938.
Il épouse le 4 juin 1938 Marie- Anne Guibon dont il aura deux enfants, Marguerite et Christian.
Il continue sa carrière au dépôt de Cherbourg durant une année avavt d'être affecté, en septembre 1939, sur l'aviso "Arras". Retenu prisonnier en Angleterre de juillet à novembre 1940, il est promu second maître durant cette période, il rentre en France et rejoint la DCA de Bizerte jusqu' au mois de mars 1943.
Il entre dans la Résistance dans la compagnie "Indépendance" qui exerce son action dans la région d’Esquibien, d’Audierne et de Pont-Croix. Quelques jours avant la bataille de Lesven en août 1944, il assiste à une réunion au lieu-dit la Croix Rouge, à l’issue de laquelle il prend la direction de son domicile, pensant que la patrouille allemande basée à Lézongar est encore loin. Mais il est arrêté porteur d’un brassard, la patrouille découvre en outre un revolver caché sous la selle de son vélo.
Emprisonné par les Allemands, il est battu durant deux jours, puis sera fusillé. Son corps sera retrouvé le 26 octobre 1944 près de Beuzec Cap Sizun.