C’est au domicile familial situé au lieu-dit Kérivotdans la commune de Milizac, dont le blason porte la devise bretonne "War Zao Atao" (toujours debout), que naît, le 30 octobre 1920, Jean Marie, fils de Mathieu Jean et de Marie Jeanne Françoise Quivouron.

Il passe son enfance dans son quartier de naissance en compagnie de ses sœurs et frères : Françoise, Jeanne, Alexis, Anselme, François, Marie-Yvonne et Joseph. Il fréquente l’école de Saint-Renan jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire.

Après avoir exercé la profession d’agriculteur, Jean Marie s’engage dans la Marine nationale le 14 novembre 1938 pour une durée initiale de trois ans (matricule : 3790 B 38) et est incorporé au 2^e dépôt de Brest.

En début d’année suivante, il rejoint le cuirassé "Courbet" où il acquiert les rudiments de la spécialité de canonnier et obtient le brevet élémentaire le 1^er avril 1939.

A l’issue, il est affecté sur le croiseur "Suffren" pendant deux mois avant d’embarquer sur le croiseur "Duquesne". Cette unité, membre de la force X, est bloquée à Alexandrie (Egypte) du 3 juillet 1940 (date de début de l’opération "Catapult") au 3 juillet 1943.

Jean Marie est promu au grade de quartier-maître de 2^e classe en avril 1942.

Après une longue affectation de quatre ans et huit mois, en février 1944, il est muté pour l’artillerie de côte du Maroc, batterie de Fédala. Ce séjour au Maroc est de courte durée car il embarque sur le dragueur de mines "D.202" en mars suivant.

Le quartier-maître de 2^e classe Jean Marie Jézéquel disparaît en mer le 25 octobre 1944 lors de la perte du dragueur de mines "D.202", victime d’une mine au large de Sète en Méditerranée.