Frédéric Auguste Nicolas Paré
est né le 27 juillet 1972 à Marseille ()
Fils unique d’André Paré (1945-1985) et de Josette Giordani (1942), Frédéric, Auguste, Nicolas Paré est né le 27 juillet 1972 à Marseille.
Il était le petit-fils d’un marin au long cours Jacques Giordani. Orphelin de père à l’âge de 13 ans il est confronté avec sa maman aux dures réalités de la vie. Frédéric bénéficie dès son plus jeune âge d’une éducation éclectique tant sportive (judo,sport équestre, natation, football, ski, base ball, rafting, escalade…) que musicale (piano). Doué pour les langues il effectue des séjours linguistiques dans de nombreux pays étrangers et s’exprime couramment en anglais et en allemand. on grand esprit d’ouverture allié à un goût des voyages, son aptitude innée à la vie communautaire, et un idéal tourné vers le service public le conduisent à s’orienter vers la marine nationale.
Il est admis à l’Ecole de Maistrance en1995. Toujours guidé par son altruisme il choisit la spécialité d’infirmier et suit une formation à L’Ecole du personnel paramédical des Armées (EPPA) à TOULON. A l’issue de sa formation il obtient le diplôme d’Etat d’infirmier. Après une affectation au Centre de formation maritime (CFM) d’Hourtin son profil d’infirmier urgentiste le conduit successivement au bataillon des marins pompiers (BMP) de Marseille, puis à la Force maritime des fusiliers marins et commandos (Forfusco) basée à Lorient.
Il complète sa formation par un brevet de parachutiste. Volontaire pour les opérations extérieures (OPEX) il sert en 2005 en Afghanistan (région de Kandahar) dans un contexte interarmées avec le 1er RIPMA de Bayonne. Il repart le 10 août 2006 vers l’Afghanistan à Jalalabad, à l’est de Kaboul.
Le 25 août 2006.au cours d’une embuscade tendue par les talibans son véhicule saute sur une mine télécommandée. Frédéric perd la vie de même que son camarade Sébastien Planelles.
Frédéric a donné sa vie pour la France dans le cadre d’une politique internationale de combat contre le terrorisme. Il laisse le souvenir d’un homme actif, volontaire, passionné, sportif, dévoué et apprécié par tous ses camarades.
Pour honorer sa mémoire son nom a été donné :
- au centre médical des marins pompiers de Marseille
- à une promotion de l’Ecole du personnel paramédical des armées.
Son nom est inscrit par ailleurs sur les monuments aux morts de Marseille et de Lorient.
Frédéric laisse derrière lui une maman submergée par le chagrin d’avoir perdu son fils unique mais fière d’être la maman d’un héros qui a donné sa vie pour son pays et pour la liberté :« Je suis fière du choix de vie que mon fils avait choisi … mais il me manque, il nous manque à tous »
- Médaille Militaire
- Médaille de la Reconnaissance de la Nation
- Médaille de la Défense nationale
- Médaille Commémorative - Afghanistan