Yves Habasque
est né le 17 mai 1883 à Kerlouan (Finistère (29))
Fils de Jean-Marie (né le 19 octobre 1842 à Kerlouan, décédé le 26 novembre 1927 à Kerlouan) et de Marie Guézennec (née le 10 octobre 1844 à Kerlouan, décédée le 27 août 1925 à Kerlouan), tous deux agriculteurs, Yves naît le 17 mai 1883 à Kerlouan.
Yves a 3 frères (François, Jean et Corentin) et 6 sœurs (Anne, Marie-Jeanne, Marie-Yvonne, Marie-Françoise, Marie-Anne et Rosalie). Il passe son enfance dans le quartier de Saint-Egarec et fréquente l’école de la commune. Il épouse Marie Rosalie Françoise Loaëc (née le 28 octobre 1886 à Kerlouan, décédée le 22 mai 1979 à Ploudalmézeau) le 10 octobre 1909 à Kerlouan. De leur union, naissent Marie-Mélanie (le 4 août 1910 à Kerlouan, décédée le 14 janvier 1991 à Brest) et Marie-Caroline (le 2 juillet 1913 à Kerlouan, décédée le 23 février 1996 à Brest). Avant d’entrer dans la Marine, il exerce la profession de goémonier-agriculteur.
Il s’engage dans la Marine Nationale le 5 juin 1903 et est incorporé au 2e dépôt de Brest (matricule : 34859). Il est affecté successivement à Marine Bizerte (30 décembre 1904 au 30 janvier 1908), sur le croiseur pour campagnes lointaines « Catinat » (31 mai 1908 au 29 juillet 1909),à Marine Sidi-Abdallah (1er janvier 1911 au 25 juillet 1912), sur le contre-torpilleur « Epieu » (1er novembre 1912 au 1er novembre 1913), le transport « Calédonien » (1er novembre 1913 au 3 février 1914), le croiseur cuirassé « Amiral Aube » (1er mars 1914 au 29 avril 1916), et enfin au 2e dépôt de Brest (29 avril 1916).
Au cours de l’un de ses embarquements, il franchit le mythique Cap Horn.
Le quartier-maître Yves Habasque décéde le 28 juillet 1916 à l’hôpital maritime, rue Lannouron à Brest, d’une hémoptysie violente causée le 24 avril 1916 par une fatigue considérable au moment de l’embarquement du charbon à Gibraltar par une température très élevée.
Son épouse, veuve à 30 ans, sans profession, éleve seule ses 2 filles qui grâce à une bourse d’études, peuvent suivre une scolarité en pension à l’école primaire supérieure de Quimperlé.
2e dépôt des équipages, Brest
Dans chaque région maritime existait une caserne, appelée dépôt des équipages, qui accueillait les marins débarqués de leur unité pour une raison ou une autre, ou en instance d’embarquement. Les dépôts des équipages étaient numérotés selon leur région maritime d’implantation : 1er dépôt à Cherbourg, 2e dépôt à Brest, 3e dépôt à Lorient, 4e dépôt à Rochefort et 5...