Julien Roger
est né le 17 décembre 1919 à Paris 15e (Paris)
Fils de Edouard Roger, boucher et de Berthe Anen, couturière, Julien Roger est né le 17 décembre 1919 à Paris dans le 15e arrondissement.
A l'âge de 17 ans, en mai 1937, il s'engage dans la Marine. Après un stage de six mois à l'Ecole de Fusiliers marins, il est affecté au 3e Dépôt avant de s'embarquer successivement sur le "Duquesne" et le "Pluton".
Après avoir participé à la campagne de France, il se refuse à déposer les armes et rallie les Forces françaises libres le 30 juin 1940 en Angleterre. Il est alors affecté au 1er Bataillon de Fusiliers marins (1er BFM) créé en juillet 1940 et prend part avec lui à toutes les campagnes de la 1re Division française libre.
Julien Roger participe à la campagne du Gabon en novembre 1940, aux opérations en Syrie en 1941, à la défense de Bir-Hakeim, en juin 1942, où il manifeste son courage en perçant le blocus pour apporter de l'eau aux défenseurs, et aux combats d'El Alamein en octobre 1942. Il se bat ensuite en Tunisie en 1943 puis, avec le 1er Régiment de Fusiliers marins (1er RFM), en Italie où il est blessé, le 14 mai 1944, à San Giorgio près du Garigliano par des éclats d'obus anti-chars.
Nommé second maître fusilier, il appuie, le 6 juin 1944, la progression de l'Infanterie à Villa Adriana malgré un terrain très difficile et il détruit une mitrailleuse en abattant trois servants. Il poursuit le combat en France et se distingue, comme chef de char, notamment le 27 septembre 1944 au cours de l'offensive contre les villages de Clairegoutte et Frédéric Fontaine en Haute-Saône dont la prise aboutit à la capture de 240 prisonniers. Au printemps 1945, après la dure campagne d’Alsace, le 1er Régiment de fusiliers marins avec l’ensemble de la 1re Division française libre se porte dans les Alpes, au massif de l'Authion, où la résistance allemande reste très forte.
Le 10 avril 1945, à Turini devant Cabannes-Vieilles, le char du maître fusilier Julien Roger saute sur une mine. Sorti indemne, il extrait un de ses hommes gravement blessé du véhicule et le porte à l’abri dans un fossé. Retournant au combat, il est tué sur le coup d’une balle dans la tête.
Il est tout d'abord inhumé au cimetière divisionnaire de la 1re DFL à l'Escarène dans les Alpes-Maritimes avant d’être réinhumé en 1949 à Nogent-sur-Marne dans le Val de Marne (Extrait du site de l'ordre de la libération)
- Compagnon de la Libération
- Croix de Guerre 39-45
- Médaille de la Résistance
Fusiliers marins FNFL – 1940-1945
Le "1er Bataillon de fusiliers marins" (1er BFM) est créé le 17 juillet 1940 à bord du croiseur "Courbet" à Portsmouth. L'amiral Muselier en confie le commandement au capitaine de corvette Détroyat.
Après une période d'entraînement à Aldershot, le bataillon...