Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

François Le Duc

est né le 17 janvier 1931 à Carantec (Finistère (29))

Il est le fils de François Marie Le Duc et d’Annette Scouarnec, son épouse. François passe son enfance à Carantec où son père  exerce la profession de marin pêcheur. Ses parents sont domiciliés au village de Kerdanet. Il fait sa scolarité à Carantec.

 

A 18 ans François s’engage dans la Marine nationale pour une durée de 5 ans. Il est incorporé le 16 mai 1949 au "Centre de formation maritime de Pont-Réan" (Ille-et-Vilaine), comme matelot de 3e classe sans spécialité. Après une formation maritime de deux mois, il va suivre le cours de spécialité gabier sur le croiseur "Tourville". Nommé matelot de 2e classe breveté gabier le 1er février 1950, il part deux mois plus tard en Indochine, où l’armée française combat contre les rebelles du Viêt-Conq. Il est affecté à la "Flottille amphibie d’Indochine sud" (FAIS). Cette force maritime comprend des Divisions navales d'assaut (Dinassaut) formées chacune d’un bâtiment de débarquement d'infanterie (LCI) pour le commandement et l’appui, d’un bâtiment de débarquement de chars (LCT), de deux bâtiments de débarquement de matériels (LCM) et des engins de débarquent de personnels. François est membre d’équipage de ces engins fluviaux de débarquement qui patrouillent sur les fleuves. François prend part aux combats durant tout son séjour. Il est cité à l’ordre du régiment. Il est promu quartier-maître le 1er janvier 1952.

 

Après une campagne de guerre de 2 ans, il rentre en métropole pour être affecté à Brest à "l’École navale" au Poulmic, en presqu'île de Crozon pour servir comme membre de l’équipage de la goélette "Étoile". Au cours de cette affectation, il est promu quartier-maître de 1re classe. En juillet 1955, il repart en campagne en Indochine, où il est affecté au "Commandement de la Marine de Saïgon". L’année suivante il embarque sur l'aviso "Commandant Robert Giraud", qui assure le soutien aux commandos de marine en Indochine en opération.

De retour en métropole, François se marie le 21 octobre 1957 à Saint-Evarzec (Finistère). Avec son épouse ils sont domiciliés à Carantec au village de Kerdanet. De cette union naissent trois enfants. Puis François est affecté au "Centre de formation maritime d’Hourtin" (Gironde), pour servir comme instructeur manœuvrier.

 

En janvier 1960, François est affecté à Brest sur le cuirassé "Richelieu". Mais cette affectation à Brest est de courte durée ; en avril 1960, il est affecté en Algérie au "Centre Siroco", implanté au Cap Matifou à l’est de la baie d’Alger, pour suivre une formation rapide de fusilier avant son affectation comme gradé dans une unité combattante, soit la demi-brigade de fusiliers marins, soit dans une compagnie de protection. A la fin du stage, le 3 juin 1960, tous les personnels du centre prennent part à une opération au djebel Guergour, près du barrage d’Hamiz situé dans le secteur de Fondouk, à 35 km au sud de Matifou. Sa section accroche un groupe de rebelles armés qui débouche en boule de feu. L’engagement entraîne la neutralisation de 11 rebelles, et la prise d’un lot d’armement. Mais la section subit la perte de cinq marins, dont François, le maître fusilier instructeur et des matelots stagiaires du CIR.

 

François est inhumé au cimetière de Carantec.

Il est cité à l’ordre de l’armée de mer à titre posthume. Le nom de François Le Duc est inscrit au monument aux morts de la commune de Carantec. Il est aussi inscrit au mémorial départemental de l’Afrique du Nord à Pleyben. Pour honorer sa mémoire, la commune de Carantec a nommé « Rue François Le Duc » la voie où se trouve  le domicile de familial.

Il était Quartier-maître de 1re classe.
Son unité : Centre Siroco
Il est décédé le 03 juin 1960.
Son corps repose au cimetière de Carantec
Son décès est inscrit à la commune de Carantec
Document portant la mention MPLF : Acte décès n° 35 du 30/08/1960

Centre Siroco

centre Siroco L'aubette_02

A la fin de la seconde guerre mondiale, toutes les infrastructures du port de Lorient sont détruites. L’école des fusiliers ne peut pas s’installer à Lorient où elle était établie avant la guerre. La Marine nationale décide alors d’implanter l’école des fusiliers au Cap Matifou en Algérie, où elle dispose d’une base navale qui peut être opérationnelle rapidement. Le cap Matifou est situé à une vingtaine de kilomètres d’Alger ; il ferme la baie...

Centre Siroco
7629
Le Duc
Carantec
Finistère (29)
17 janvier 1931
DG
181297
Il a été décoré : Aucune médaille
N° 35 du 30/08/1960
E 10x13
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