Guillaume est le fils de Noël Le Dréau, et de Magdeleine Kerloch, son épouse, tous deux domiciliés à Plozevet, commune du Finistère (29), au village de Poulbrehen. 

Après ses études primaires, il choisit le métier de marin de commerce. Il s'inscrit au quartier maritime d'Audierne.

Il est recruté par la Marine Nationale pour exécuter son service militaire (Matricule n° 2553 au recrutement de Quimper, classe 1934 – Inscrit maritime n° 3167 – B – 35). Il est incorporé le 15 octobre 1935, au 2ème dépôt de Brest.  Après sa formation maritime, il est affecté, avec le grade de matelot, sur le cuirassé "Jean Bart". L'année suivante, il va suivre les cours de la spécialité chauffeur au centre d'études de Toulon.

En 1937, il prend un engagement d'une année de service supplémentaire dans  la Marine Nationale. En 1938, il est renvoyé dans ses foyers, et se retire chez ses parents au village de Poulbrehen, à Plozevet, et reprend son métier de marin de commerce.

En 1939, il est embarqué sur le vapeur "Loire", armé par une compagnie de navigation, basée à Nantes. Le navire est torpillé, dans la nuit du 12 au 13 novembre 1939, par un sous-marin allemand, et coule en pleine mer. Il est déclaré perdu, corps et bien.

Un jugement, rendu le 19 juin 1940, par le tribunal civil de première instance de Nantes (Loire Atlantique), déclare constant le décès du nommé Le Dréau, Guillaume Marie, disparu en mer, le 12 novembre 1939, comme faisant partie de l'équipage du vapeur "Loire", perdu, corps et biens.

Par décision du 4 janvier 1941, du secrétaire d'état à la Marine, Guillaume Le Dréau est déclaré "Mort pour la France". Le jugement est transcrit le 7 juillet 1940, sur le registre des décès de la commune de Plozevet (Acte n° 45); la mention marginale "Mort pour la France", est ajoutée le 4 juin 1941.