Francisque Ambroise Marie Le Chevert
est né le 21 juillet 1912 à Plourivo (Côtes d'Armor (22))
Fils de Louis, marin de l’état, et de Marie Joséphine Kervizic, Francisque naît le 21 juillet 1912 à Plourivo (commune de Paimpol). Il passe son enfance pour partie, dans cette dernière commune et pour autre partie à Bonifacio (Corse) où son père a obtenu une affectation. Francisque a deux frères, Lucien son aîné qui deviendra marin de commerce, et Yves son cadet, qui fera carrière dans les chemins de fer. Mais, à la fratrie s’ajouteront deux cousins orphelins qui partageront dès leur plus jeune âge la vie de la famille Le Chevert. Francisque fréquente, entre autres, le collège moderne de Dinan qui deviendra plus tard le Lycée Pavie.
Il est étudiant lorsqu’il s'engage dans la Marine Nationale le 3 décembre 1930 pour une durée initiale de 3 ans. Il est d'abord affecté sur le croiseur "Colbert" puis à la fin de l'année 1932, il rejoint l'école des mécaniciens de Toulon. Promu quartier-maître de 1re classe à l'issue de sa formation, il sert successivement sur le croiseur "Algérie", à la flottille des sous-marins de la 3ème région et au centre des sous-marins de Brest.
En 1936, Francisque épouse Louise Marie Thérèse Morice avec qui il élit domicile à Plourhan (22). De cette union naîtront deux enfants.
Enfin, il embarque en qualité de second maître sur le sous-marin "Surcouf" dès le mois de mai 1937. Il est admis au cadre de maistrance en décembre 1939.
Francisque Le Chevert disparaît en mer le 18 février 1942 à bord du sous-marin "Surcouf". Il est promu maître à titre posthume. Il laisse derrière lui une veuve et deux jeunes enfants de 4 ans et 18 mois.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec palme (s)
- Médaille de la Résistance
Surcouf
Le croiseur sous-marin Surcouf, 4218 tonnes en plongée, fleuron de la flotte sous-marine française du moment, construit par l'arsenal maritime de Cherbourg, est mis en service le 16 avril 1934.
En 1940, pour éviter d'être capturé par les Allemands, il quitte Brest et rallie Plymouth en Angleterre, où il va être saisi par les Britanniques, à l'instar d'autres bâtiments français stationnés dans les ports anglais. Cette prise occ...