Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

Jean François Marie Cocaign

est né le 20 mai 1895 à Plougoulm (Finistère (29))

Fils de Jean Marie et de son épouse Jeanne Tanguy, cultivateurs, Jean naît le 20 mai 1895 au domicile familial situé au lieu-dit "Créach bian" en Plougoulm, commune du nord Finistère dont la devise est "Dalc'homp mad " qui veut dire "tenons bon".

Appelé de la classe 1915, Jean est incorporé le 16 décembre 1914 au "113e Régiment d’infanterie" puis rejoint le "405e Régiment d’infanterie" en mars 1915. Il est blessé à la main droite le 2 octobre suivant à Souchez (62) par un éclat d’obus mais rejoint son régiment dès le 11 novembre. Il est ensuite affecté au "14e Régiment d’infanterie" en novembre 1917. Au cours des combats du 29 juillet 1918, il est intoxiqué par gaz au mont Sans-Nom (51) et évacué.

Le 30 octobre 1918, le soldat Jean Cocaign est cité à l’ordre du régiment pour le motif suivant : "Bon soldat, a toujours accompli son devoir. Blessé 2 fois".

Il est démobilisé le 23 septembre 1919, le certificat de bonne conduite lui est accordé.

En juillet 1920, il est décrit par la commission de réforme de Brest comme un "homme vigoureux, musclé. Bon état général, aucune séquelle de bronchite qu’il aurait contractée en 1919".

Le 19 novembre 1924 à Trébeurden (22), Jean épouse Marie Alexandrine Jeannin.

A partir de mars 1925, Jean embarque en qualité de chauffeur sur des navires marchands au cabotage, au long cours ou au bornage écumant les ports de la Manche, de Saint-Malo (35) au Havre (76).

Le 5 avril 1940, il rejoint le pétrolier "Brumaire" à bord duquel il occupe les fonctions de 2e maître mécanicien.

Le 17 juin suivant, en route de Falmouth (Grande-Bretagne) au Verdon-sur-Mer (33), le pétrolier "Brumaire" subit une première attaque du sous-marin allemand "U 25" près de Quiberon (56). Une seconde attaque aérienne, le jour suivant lui est fatal : le navire se casse en deux entre Quiberon et Le Verdon-sur-Mer, au large de Belle-Ile-en-Mer (56). L'équipage de 37 hommes est recueilli par le destroyer anglais "Griffin" et ramené en Angleterre.

Désirant rejoindre au plus tôt sa famille qui demeure à Saint-Maclou-de-Folleville (76), Jean embarque sur le paquebot reconverti en transport de troupes "Meknès" le 24 juillet 1940 à Southampton.

Victime d’une torpille lancée d’une vedette allemande, le "Meknès" sombre très rapidement dans les eaux froides de la Manche entraînant dans sa perte la disparition de 420 victimes.

Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Berneval / Saint-Martin-en-Campagne (76).

 

Il était 2e maître -mécanicien.
Son unité : Meknès
Il est décédé le 24 juillet 1940.
Porté disparu
Document portant la mention MPLF : Acte de naissance

Meknès

33

Le Meknès était un ancien paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique construit par les Chantiers de Normandie du Grand-Quevilly, de 132 mètres de long et jaugeant 6127 tonneaux, mis en service en 1914 sur la ligne le Havre-Haïti sous le nom de Poerto Rico. Renommé Meknès, il est placé sur la ligne Bordeaux-Casablanca en 1929, puis le Havre-La Baltique en 1936. Suite aux événements de la guerre mondiale, il est transformé en transport de...

Meknès
6466
Cocaign
Plougoulm
Finistère (29)
20 mai 1895
GG
NULL
Il a été décoré : Aucune médaille,Citation à l'Ordre du Régiment,Croix de Guerre 14-18 avec étoile (s),Médaille commémorative de la Grande Guerre,Médaille interalliée 14-18 (dite de la Victoire),Médaille Militaire
Acte de naissance
D 11x15
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