Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

Joseph Pierre Liron

est né le 22 juin 1923 à Pleslin (Côtes-d'Armor (22))

A sa naissance, son père, Auguste Liron, âgé de 40 ans, est marin et sa mère Cécile Briot est couturière, ils habitent à la Chantelouas,  hameau de Pleslin Trigavou, petite commune rurale proche de Dinan qui compte à cette époque environ 1300 habitants.

Le 19 novembre 1940 il rejoint Londres à l’appel du général de Gaulle alors qu’il est à peine âgé de 17 ans et s’engage dans les FNFL sous le matricule 401 Cas 40 à Casablanca (Maroc). Il embarque tout de suite sur le sous-marin "Surcouf" comme matelot électricien.

 Ce bâtiment, le plus grand sous-marin du monde est, au moment de l’entrée en guerre, en mai 1940, en carénage à Brest. Mais les troupes allemandes s’approchent du port du Ponant, le bâtiment gagne alors la Grande Bretagne en surface et est saisi par les Anglais ; Il est réarmé à Portsmouth et intègre les FNFL. Le bâtiment rallie Saint Pierre et Miquelon bien que dépourvu de radar, en compagnie de plusieurs corvettes , sous le commandement du vice-amiral Muselier.

Dans la nuit du 18 au 19 janvier, au nord du canal de Panama, peu après son appareillage des Bermudes, le "Surcouf" disparaît corps et biens. Selon le rapport officiel américain, la disparition est due à un abordage accidentel avec le cargo américain "Thomson Lykes", en effet le sous-marin naviguait la nuit en surface pour recharger ses batteries donc tous feux éteints. Plus tard le rapport d’enquête français conclura, lui, que la disparition du sous-marin est la conséquence d’une confusion d’un hydravion de patrouille américain : il a pris le "Surcouf" pour un sous-marin allemand ou japonais et l’a bombardé.

Quoi qu’il en soit, 130 hommes (dont 4 marins britanniques), sous les ordres du capitaine de frégate Louis Blaison, perdent la vie et parmi eux Joseph Liron âgé de 18 ans.

Un jugement déclaratif transcrit à Cherbourg le 10 avril 1946 le déclare mort pour la France.

Son nom figure sur le monument aux morts de Pleslin, sur le monument commémoratif des sous-mariniers à Toulon et sur des plaques commémoratives dans sa commune de naissance où une rue porte son nom.

Il est titulaire de la Médaille Militaire, la croix de guerre 1939- 1945, de la médaille de la Résistance et de la médaille de la France Libre ainsi que d’une citation à l’ordre de la Division.

Il était Matelot électricien.
Son unité : Surcouf
  • Médaille Militaire
  • Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
  • Médaille de la Résistance
  • Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
  • Citation à l'Ordre de la Division
Il est décédé le 18 février 1942.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Pleslin-Trigavou
Document portant la mention MPLF : Transcription acte de décès

Surcouf

63

Le croiseur sous-marin Surcouf, 4218 tonnes en plongée, fleuron de la flotte sous-marine française du moment, construit par l'arsenal maritime de Cherbourg, est mis en service le 16 avril 1934.

En 1940, pour éviter d'être capturé par les Allemands, il quitte Brest et rallie Plymouth en Angleterre, où il va être saisi par les Britanniques, à l'instar d'autres bâtiments français stationnés dans les ports anglais. Cette prise occ...

Surcouf
7535
Liron
Pleslin
Côtes-d'Armor (22)
22 juin 1923
H1
175794,175795
Il a été décoré : Citation à l'Ordre de la Division,Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s),Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre,Médaille de la Résistance,Médaille Militaire
12/1947
J 15x15
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