Christophe Le Vourc'h
est né le 24 juin 1878 à Plouarzel (Finistère (29))
Christophe, fils de Jacques Le Vourc’h, marin pêcheur, et de son épouse Marie Renée Kerros, naît le 24 juin 1878 au domicile familial situé au lieu-dit Ker-ar-Groas en Plouarzel.
Il passe son enfance en compagnie des frères et sœurs prénommés Jean Marie, Hervé, Olivier, Pierre, Marie Yvonne, Marie Renée, Marie Jeanne, Jacques, Marie Yvonne et François Marie.
Très jeune, Christophe embarque à la petite pêche sur le sloop "Coucou" qui appartient à son père. Il navigue à bord jusqu’à son incorporation dans la Marine nationale, pour effectuer son service militaire, le 27 juin 1898 au "2e Dépôt" à Brest.
Il rallie le 10 du mois suivant l’aviso transport "Saône" qui sert de caserne dépôt des apprentis gabiers à Brest, puis en octobre la frégate école "Melpomène" de l’école des gabiers.
En avril 1899, il embarque à bord du croiseur "Catinat" à Cherbourg, en février 1900 du cuirassé garde-côtes "Terrible" à Toulon, en juillet 1900 du transport-hôpital "Vinh Long" à Toulon.
En septembre 1901, il est désigné pour la "Défense mobile Alger" où il demeure jusqu’en mai 1902.
Rapatrié en métropole au "5e Dépôt" à Toulon, il est placé en congé illimité le 29 mai 1902.
De retour à la pointe bretonne, il reprend ses activités au commerce et pose son sac sur la gabare "Quatre frères" en qualité de patron au bornage
Le 9 novembre 1902, à Plouarzel, Christophe épouse Marie Jeanne Lamour, originaire de Kerguestan en Plouarzel. De cette union naîtront trois enfants prénommés Yves, Marie Yvonne et Tanguy.
En février 1903, il navigue à bord de la gabare "Notre-Dame de Trézien" et sur le sloop "Fleurs des eaux" à la petite pêche d’août à novembre 1904.
Après l’avoir fait construire, il sillonne la mer d’Iroise sur la gabare "Mouette", en qualité de patron, jusqu’à son appel pour la mobilisation début août 1914 où il rejoint le "2e Dépôt" et y demeure une dizaine de jours.
Le département de la Marine possède des effectifs excédentaires qu’il met à la disposition de l’Armée de terre. C’est ainsi que le 18 janvier 1915, Christophe est incorporé au "3e Régiment d’infanterie coloniale" à Rochefort (17) puis versé au "33e Régiment d’infanterie coloniale" en mars suivant.
Ce régiment est alors sur le front. Il combat en Argonne puis dans le secteur de la Main de Massiges (Marne). En septembre 1915, il est transféré dans la région de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) en prévision de la grande offensive d’automne des armées françaises qui est déclenchée le 25 septembre au matin.
Au soir du premier jour de l’offensive, le soldat de 2e classe Christophe Le Vourc’h est porté manquant. Son corps est retrouvé le 3 octobre qui devient le jour officiel de sa mort.
Sa dépouille mortelle est inhumée dans la nécropole nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51), près de l’endroit où il est tombé.
Son nom est inscrit sur les plaques commémoratives à l’intérieur de l’église de Plouarzel.
- Médaille commémorative de la Grande Guerre