Georges Henri Marie Nicolas André
est né le 15 février 1865 à Marseille (Bouches-du-Rhône (13))
Georges Henri Marie Nicolas ANDRE est né le 15 février 1865 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, de Jean Roch Alfred, propriétaire, et de Laure Félicie Baptistine Jaubert, son épouse.
Elève officier de marine le 1er octobre 1881, il est aspirant de 1ère classe le 2 octobre 1884, enseigne de vaisseau le 2 octobre 1886, et lieutenant de vaisseau le 27 août 1891.
De 1892 à 1896, il embarque sur le cuirassé garde-côtes "Furieux", puis sur le cuirassé "Formidable", et devient adjoint au commandant la marine au Sénégal sur le ponton stationnaire "Héroïne".
Le 29 décembre 1896, il est fait chevalier de la légion d'honneur. Officier breveté torpilleur, il sert l'Etat depuis déjà 15 ans à cette date.
L'année 1897 verra la réalisation de projets plus personnels : il épouse en effet une jeune cannoise, Marie Isabelle Victorine Roustan. Ils auront un fils, Armand Marie Aimé.
Il embarque ensuite à bord des cuirassés "Caïman" (1899), puis "Masséna" (1900).
Au 1er janvier 1903, il est nommé commandant du contre-torpilleur "Pique", Escadre de la Méditerranée.
En 1904, il entre à l'école supérieure de la marine, créée en 1896 pour actualiser à mi-parcours de leur carrière, la formation des officiers aptes à exercer les plus hautes fonctions du commandement. Le voilà officier breveté de l'ESM !
Le 1er janvier 1906, il est nommé ordonnance à l'Etat-Major particulier du ministre de la marine, et le 2 août de la même année, il est promu capitaine de frégate.
Officier d'académie, il reçoit en janvier 1909 le commandement du croiseur "Cosmao", puis devient sous-directeur des mouvements du port de Toulon, et est promu Capitaine de vaisseau le 24/01/1913.
Le 1er mai 1913, il reçoit le commandement du croiseur-cuirassé "Léon-Gambetta", porte-pavillon du contre-amiral Victor Sénès, commandant une division légère, 1ère escadre légère, 1ère armée navale.
Le 11/07/1914, il est nommé officier de la légion d'honneur. Les insignes lui en seront remis le 22 juillet par le vice-amiral Boué de Lapeyrère, commandant en chef la 1ère armée navale.
A cette date, il totalise 32 ans, 9 mois, et 10 jours de service actif à l'Etat.
Apprécié de ses marins, c'est aussi un homme qui aime la vie et tout ce qu'elle a de beau. Ainsi décide-t-il, alors qu'il assure le blocus de l'Adriatique, de replacer dans sa cabine un superbe tapis persan enlevé au début de la guerre : s'il doit "aller au fond", qu'au moins ce soit dans un beau décor.
A la première torpille, il est sur le pont. Depuis plusieurs nuits, déjà, il se contente de se reposer, habillé, dans un fauteuil, afin d'être prêt à intervenir immédiatement.
Il sera cité à l'ordre de l'armée navale : "A conservé le plus grand calme et le plus grand sang-froid pendant l'engloutissement de son bâtiment torpillé deux fois.
A attendu la mort à son poste de commandement après avoir donné tous les ordres nécessaires pour le sauvetage de son équipage"
L'association recherche la famille ou toute personne susceptible de fournir des informations (lettres, photos...) concernant ce marin
- Légion d'Honneur (off.)
- Croix de Guerre 14-18 avec palme(s)
Léon Gambetta
Le "Léon Gambetta", construit à l'arsenal de Brest (29), était un navire d’une longueur de 146,50m, une largeur de 21,40 m au maître-bau, un tirant d’eau de 8,20 m, il avait un déplacement de 12600 tonnes. La propulsion était assurée par 3 machines à vapeur regroupant 28 chaudières qui assuraient une puissance de 28500 cv.
Le "Léon Gambetta" pou...