Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

Coquimbo - Trois-mâts barque

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Le « Coquimbo » était un voilier trois mâts carré construit en 1890 au chantier Russel de Glasgow (Ecosse) sous le nom de « Burmah ». Il est racheté par la compagnie Bordes en 1907. Navire de 2850 tonnes de port en lourd, réputé bon marcheur, il était affecté sur les lignes du Chili pour le transport de nitrate. Il avait eu pour premier commandant le capitaine Edouard Salaun de Roscoff.

En mars 1917 « Coquimbo » appareille d’Antofagasta (Chili) sous le commandement du capitaine Hyacinthe Le Saux, avec une cargaison de salpêtre à destination des poudreries de Rochefort. Le 9 juillet, après 105 jours de mer il se trouve dans le SE du plateau de Rochebonne, au large de La Rochelle. Toute la journée du 10 et la matinée du 11 juillet, le navire est encalminé, incapable de gagner le pertuis d’Antioche. Le navire non manoeuvrant est quand même soumis à l’action des courants assez forts dans ce secteur. De plus l’équipage a été prévenu que des mines ont été mouillées pour empêcher l’accès des ports de La Rochelle et l’entrée de la Gironde. Aussi, Hyacinthe Le Saux et son second le capitaine Auguste Lebret ont renforcé la veille en mettant plusieurs hommes à surveiller l’environnement de « Coquimbo », tout l’équipage non employé à la manœuvre renforce aussi la vigie. Le 11 juillet, vers 13h00, l’homme de vigie, Emile Dauphin signale une mine par tribord avant. Le capitaine Le Saux donne aussitôt l’ordre de venir sur tribord pour parer le danger, mais, le navire, sans erre,l continue à dériver sur la mine. Aussitôt les dispositions d’évacuation sont ordonnées, les embarcations déjà prêtes sur les bossoirs commencent à être affalées, mais à cet instant une énorme explosion se produit au mileu du navire ; « Coquimbo » est pratiquement détruit sur le coup. Chacun des hommes d’équipage se sauve comme il peut en se jetant à l’eau pour ceux qui sont état de le faire et s’agrippent alors aux débris flottants autour d’eux. Le second capitaine Lebret aperçoit flottant à côté de lui le cadavre du pauvre commandant Le Saux, un bras arraché, le crâne fracassé, lui qui, encore quelques instants auparavant donnait les ordres d’évacuation du haut de la dunette avec les documents du bord dans les bras. Dix huit survivants seront récupérés par le second capitaine aidé du maître d’équipage Laurent Quéré. Ils se retrouvent tous, dans un canot surchargé, à 40 milles de terre et se dirigent vers le pertuis d’Antioche. Le soir vers 20h00 les survivants du naufrage de « Coquimbo » seront recueillis par « l’Albert André », un bateau de pêche qui les conduit à La Rochelle.

Avec le capitaine Hyacinthe Le Saux, ont péris dans le naufrage de « Coquimbo » : Eugène Chevalier 1er lieutenant et les matelots Picot, Kermarec, Le Goff, Robin et Campet

Sources :

Sources : forum 14/18

https://forum.pages14-18.com

cap-horniers français de Brigitte et Yvonnick Coat

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