Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

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Résistance - Résistance

En 1940, La France ne peut faire face à l’envahissement de son territoire par l’armée allemande : le gouvernement français capitule et signe l’armistice du 22 juin 1940. Mais, quelques jours avant, le 18 juin, à la radio, depuis Londres, le général de Gaulle, considérant que rien n’est perdu, appelle les Français à venir le rejoindre. Ceux qui répondent à son appel sont alors membres de la « France libre » ou résistants de l'extérieur. En France, les premiers résistants sont alors peu nombreux, et se démarquent de la défaite, essentiellement par réaction contre l’occupant, et, qui plus est, par haine du « boche ».

Cependant, la résistance de l'intérieur s’organise ; elle concerne les hommes et les femmes qui, soit en zone occupée du Nord, soit en zone Sud, non occupée jusqu'en novembre 1942, se sont organisés pour perpétrer des actions de renseignement, de sabotage, et des opérations paramilitaires, contre les troupes d'occupation allemandes, et aussi les forces du régime de Vichy. Elle englobe aussi des aspects civils comme l'existence d'une presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et les Juifs persécutés.

Les premiers contacts de la France libre avec les mouvements de résistance intérieure sont établis fin 1941. L'unification des deux résistances, sous l'égide du général de Gaulle, est opérée notamment par Jean Moulin en 1942-1943. C'est pour symboliser cette résistance commune de la « France captive » et de la « France libre » que cette dernière est renommée « France combattante » en juillet 1942.

L'histoire de la résistance intérieure, toute différente qu'elle soit de celle de la France libre, n'est pas dissociable de cette dernière. Le général de Gaulle, chef des Français libres, a ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du Bureau Central de Renseignements et d’Action (BCRA) ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossolette et Jacques Bingen. Ces derniers reçoivent la charge d'unifier la résistance intérieure, sous l'égide de Londres puis d'Alger. La création du Conseil National de la Résistance (CNR) par Jean Moulin, le 27 mai 1943, puis celle des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944, marquent les jalons essentiels du processus d’unification de la résistance française.

Le CNR consacre l’union pour la résistance à travers les différents partis politiques (Démocrates-chrétiens, communistes, socialistes, …), les organisations syndicales majeures (CGT et CFTC), et les mouvements de résistance. Son action va s’exercer par le comité d’action militaire (COMAC, ex COMIDAC) dont la mission est de coordonner et de diriger les diverses organisations paramilitaires de la résistance, issues de l’armée et celles issues des mouvements de résistance, tel le mouvement des « Francs Tireurs et Partisans Français » (FTPF, ou FTP) créé, à la fin de 1941, par le parti communiste français après la rupture du pacte germano-soviétique et l’invasion de l’URSS par les troupes hitlériennes.

Des formes de résistance ont également existé en Afrique française du Nord et dans le reste de l'Empire colonial français.

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