Robert André Charles JEANCENELLE
est né le 16 mars 1930 à Harréville-Les-Chanteurs (Haute-Marne (52))
Robert est le fils de Paul Louis (34 ans cultivateur) et de Renée Marie Charlotte Maigrot (26 ans sans profession). Il voit le jour à Harréville les Chanteurs (Haute-Marne), y fait sa scolarité et s’épanouit dans le cocon familial avec son frère Pierre (1928) et ses sœurs Céline (1933) et Martine (1951). Leur frère Marcel (1937) n’a vécu que 15 jours.
Mais finalement à 17 ans, Robert s’engage pour 4 ans dans la Marine Nationale, le 17 novembre 1947 à Nancy, et se retrouve au “Centre de Formation de Mimizan“. Le temps de faire ses formalités administratives, d’être immatriculé sous le N°3763-T-47 et de recevoir son paquetage, il intègre “l’école des fourriers“ le 1er février 1948 à Rochefort où il reçoit la spécialité de cuisinier.
Six mois plus tard il est brillamment breveté élémentaire avec le grade de matelot de 2e classe.
A sa sortie de cours, Robert se retrouve en pleine guerre d’Indochine. Le croiseur de 2e classe “Duguay-Trouin“ l’accueille à Saïgon pendant six mois, il y perfectionne ses bases professionnelles avant de rallier, toujours dans ce port, l’aviso dragueur “Commandant Dominé“ pour six autres mois jusqu’au 18 février 1950.
A son débarquement, une nouvelle aventure, avec toujours les risques de la guerre, commence alors pour lui, c’est la “Base Navale de Haïphong“. Il est alors même décoré de la Médaille Coloniale avec agrafe “ Extrême -Orient“ (référence : Décision N° 3864 M/SA DECO du 27/6/49).
De retour au “5e Dépôt des Equipages" à Toulon le 21 septembre 1950, il prend des congés bien mérités avec son nouveau grade de quartier-maître de 2e classe. Le 1er mars 1951, Robert rallie le patrouilleur ex-chalutier armé anglais, stationné à Toulon, “La Toulonnaise“ qu’il quitte le 17 novembre puisque rayé des contrôles actifs avec le certificat de bonne conduite : “Mention Excellente“.
Le temps de faire le point sur sa vie et ses aspirations, il opte pour un changement d’armée et signe pour 3 ans au titre du service général des “troupes coloniales“ devant l’intendant militaire de Chaumont le 12 avril 1952.
Il retourne en Indochine avec le grade de caporal, sous le matricule N°1676. Son bataillon, le “2è bataillon de marche de l’Afrique Centrale Française“, (BMACF) dont la devise est : “Dans l’honneur et par la victoire“, opère du côté d’Haïphong et sur le delta du Fleuve Rouge.
Robert, célibataire, décède à l’aube de ses 23 ans, “tué à l’ennemi“ le 7 février 1953 à Thon Tien, district de Tâm Du’o’ng, province de Vinh Phuc Ven en Indochine, située à 80 km de Hanoï. Il n’aura connu que cette zone de guerre, durant ses six années d’activité Marine et Armée de Terre.
Son nom figure sur le monument aux morts de Bourmont 1939-1945, d’Harréville les Chanteurs (Haute-Marne) “orthographié Jancenelle“ et sur le mur du souvenir des guerres en Indochine à Fréjus (83).
- Médaille Coloniale - Extrême-orient
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2ème régiment d'infanterie coloniale-1940
Unité historique de l'Armée française dont l'origine remonte à Richelieu, le 2e Régiment d'Infanterie Coloniale (2e RIC) prend une part active à la campagne de France de 1940. A partir du 27 mai, il est chargé de la défense d'Amiens et résiste héroïquement jusqu'au 10 juin. Recréé en septembre 1940, dans le cadre de l'Armée d'Armistice, il est finalement dissout deux mois plus tard.
Le 24 septembre 1945, à Chelles, le général de Gaulle ag...