Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Escadrille AB1 - Aéronavale

L'escadrille AB1 est affectée en 1939, sur le porte-avions "Béarn". Elle est pourvue de 12 avions chasseurs bombardiers Chance Vought, type V-156 F. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les escadrilles AB1 (Chance Vought) et AB2 (Loire-Nieuport), sont basées à terre à Lanvéoc-Poulmic (Finistère) : le 21 novembre 1939, l'escadrille AB1 quitte Lanvéoc pour Cherbourg-Querqueville (Manche), où le séjour va être de courte durée car, dès le 15 décembre, les avions Chance Vought rejoignent Boulogne-Alprecht (Nord), qui sera dorénavant leur base opérationnelle. L’escadrille AB2 est stationnée à la base aéronavale d’Hyères (Var).

Les conditions météorologiques exécrables des mois de décembre, janvier et février vont considérablement ralentir les opérations. Cependant, malgré le mauvais temps, les avions Vought effectuent de nombreuses patrouilles anti-sous-marines en mer du Nord. Au mois d'avril, l’état-major de la Marine décide de qualifier les Vought aux appontages réels à la mer. Le 22 mars, l'AB1 est rejointe à Boulogne par sa consoeur l'AB3, qui doit la remplacer pendant son absence. Le 27, elle rejoint la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère), ou doivent se dérouler les entraînements préparatoires aux appontages réels.

Le 22 avril, ceux-ci étant terminés, les Vought s'envolent pour Hyères, et rejoignent le porte-avions Béarn. Les premiers accrochages se déroulent à partir du 1er mai, mais dix jours plus tard, l'annonce de l'offensive allemande et de la destruction des appareils de l'AB3 à Boulogne bouleversent les plans. Rappelée en hâte dans le nord, l'AB1 décolle le 13 mai d’Hyères et, après une brève escale à Orly, rejoint sa base d'Alprecht. Le 16 mai, le lieutenant de vaisseau Mesny, commandant de la flottille AB1, emmène neuf avions Vought bombarder un pont de chemin de fer sur le canal de Beveland au sud des Pays- Bas. La mission est un succès et tous les appareils rentrent à Boulogne. Le lendemain ont lieu deux nouvelles sorties, l'une à deux appareils sur une batterie d'artillerie dans l'île de Walcheren (Pays-Bas), l'autre à dix appareils sur la chaussée qui relie Beveland à Walcheren. Tous les avions rentrent sans dommage, sauf celui du maître Claude, qui se perd dans la nuit, et capote en atterrissant sur une plage près d'Isigny en Normandie.

Le 20 mai, une mission de bombardement du pont routier sur le canal de la Sambre à l'Oise, près d'Origny-Sainte-Benoîte, est demandée par l'état-major. Les onze avions de l'escadrille AB1 disponibles décollent au début de la soirée et se dirigent vers l'aérodrome de Berck (Pas-de-Calais), où ils doivent être rejoints par une section d'avions Loire-Nieuport des escadrilles AB2 et AB4 à laquelle le même objectif est assigné. Les LN sont en retard et n'ont pas encore pris l'air. Sans les attendre, le LV Mesny met le cap sur Saint-Quentin, où l'escadrille AB1 doit être rejointe par une escorte de chasseurs de la Royal Air Force. Mais les Britanniques ne sont pas au rendez-vous, et c'est au contraire une formation d'avions Messerschmitt Bf 109, des forces aériennes allemandes, qui accueille les marins. En quelques minutes, la formation française est disloquée, et cinq appareils sont abattus.  Les survivants regagnent individuellement Boulogne sans avoir pu attaquer le pont.

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