Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Joseph Kerleroux

est né le 23 février 1936 à Porspoder (Finistère (29))

Fils de Jean Marie et de Philomène Guennéguès, Joseph passe son enfance à Porspoder (29) au milieu d'une fratrie de sept enfants : il a trois frères : Jean-René, Hervé et François et trois sœurs : Louise, Michelle et Rosa. Il est domicilié avec sa famille à Créach Guen dans sa commune natale.

Joseph quitte l'école à 14 ans et est incorporé le 1er octobre 1950 au Groupe des Écoles Préparatoires du Pont de la Marine (GEPPM)°; c'est ainsi qu'il fréquente successivement l'École des Pupilles et l'École des Mousses de Brest jusqu'au 30 septembre 1952. Il est ensuite affecté à la base aéronautique navale de Saint-Mandrier (CPEAN) puis à la base école de Khouribga à Casablanca. Le 15 janvier 1954 alors qu'il vient d'accéder au grade de quartier-maître, il est muté à la base aéronautique navale de Lartigue ; c'est au cours de cette affectation qu'il obtient, le 1er août 1954, le BE de "Pilote Aéro", puis la mention "Pilote de chasse" à compter du 1er novembre de la même année. Promu second maître, il sert ensuite à l'escadrille 54 S et enfin, à partir du 11 juin 1955 à la flottille 11 F. Le 23 février 1957, il est titulaire de la mention "Pilote de chasse tous temps".

Le second maître Joseph Kerleroux disparaît en mer lors d'un exercice aérien, le 7 mars 1958, aux environs du point 027 au large de Bizerte (Tunisie). Il avait 22 ans et était promis à un brillant avenir.

En 2005, le vice-amiral Jean Montpellier qui commandait la 11 F au moment du drame, écrivait à la famille de Joseph Kerleroux en ces termes :

"… En ce qui  me concerne, je garde un souvenir très précis du second-maître Kerleroux, un jeune homme infiniment sympathique, discret et réservé qui sous ces apparences, se révélait un excellent pilote de chasse pourvu de la qualité essentielle pour ce métier : un tireur d'élite…"

Le second maître Joseph Kerleroux est cité, à titre posthume, à l'Ordre de la Marine Nationale par ordre n° 48 ENG/O. de Monsieur l'Amiral, chef d'État-major Général de la Marine, en date du 25 février 1959, pour le motif suivant :

"Officier marinier d'élite, pilote de chasse de très grande classe, possédait au plus haut degré des qualités qui le promettaient au plus bel avenir dans le métier difficile de chasseur tous temps : calme, sang-froid, décision, sens de la manœuvre, adresse. Était considéré comme le meilleur tireur de la marine. Parmi ses camarades de la 11e flottille, officiers et officiers-mariniers, constituait, grâce à ses qualités, un élément de valeur exceptionnelle, et s'était acquis la très grande affection de tous.

Disparu en mer le 7 mars 1958 au cours d'un exercice d'interception radar de nuit, à la suite de la collision de son appareil avec l'avion plastron du lieutenant de vaisseau Nicolas (AG) ;

Totalisait 970 heures de vol, dont 360 de jour et 56 heures de nuit sur AQUILON.

De la lignée des "As" mérite d'être cité en exemple à tous les pilotes de chasse."

Extrait du rapport d'accident :

"Le 7 mars 1958, la patrouille Nicolas/Kerleroux décolle à 19 h 31. A 19 h 37, prise de contact normale avec le CEI du Koubiat qui ordonne à la patrouille de monter à 24 000 pieds pour une première passe. Dans les exercices pratiqués à la 11 F, cette première passe est utilisée comme passe de vérification et doit s'effectuer feux clairs. La fin de la passe est utilisée pour vérification d'altimétrie. Le chasseur passe en vol rapproché dès qu'il est à distance normale de contact à vue. La passe se déroule bien, le chasseur annonce "contact", prend l'interception à son compte et se signale en position de tir à 19 h 50. Le lieutenant de vaisseau Nicolas donne le top de réglage : "top 24 050 pieds". Brusquement apparaît sur l'écran du radar du Koubiat un énorme écho tandis que la trace d'écho IFF des Aquilon disparaît. Le lieutenant de vaisseau Malâtre, contrôleur d'interception, pense immédiatement à la collision, ses appels radio restant sans réponse. Le second maître Kerleroux, sur le 72, vient de percuter le 38." Source : Dominique Lefevre

Voir, ci-contre, rapport complet du LIeutenant Pluvion.

Il était Second-maître pilote aéro.
Son unité : Flottille 11F
  • Médaille Militaire
  • Citation à l'Ordre de l'Armée de Mer
Il est décédé le 07 mars 1958.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Porspoder
Document portant la mention MPLF : Acte de décès

Flottille 11F

Ecusson Flottille 11F_0

Héritière de la 1ère flottille de chasse, la flottille 11F est engagée, dès sa naissance en juillet 1953, dans les opérations en Indochine, où elle effectue près de 5 000 heures de vol jusqu'en avril 1954, et se distingue par une croix de Guerre des TOE avec palmes.

L'arrivée des premiers Aquilon en mai 1955 marque un tournant dans la vie de la flottille. En juillet 1955, a lieu le premier appontage d'un Aquilon su...

Flottille 11F
6843
Kerleroux
Porspoder
Finistère (29)
23 février 1936
GD
179961,179962,179959,179960,179957,179958,179963,179964,179965,179966,179967
Il a été décoré : Médaille Militaire,Citation à l'Ordre de l'Armée de Mer
1958/10
B 15x21
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