Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Louis Le Dorré

est né le 28 février 1917 à Saint-Agathon ()

Louis est le fils de Jean Marie Le Dorré, employé des chemins de fer, et de son épouse Marie Philomène Le Kervern, ménagère, domiciliés au bourg de la commune. A l’issue de sa scolarité, Louis exerce la profession d’employé de commerce.

Le 22 juin 1935, il s’engage dans la Marine nationale pour une durée initiale de trois ans et est incorporé au "2e Dépôt" à Brest.

Il acquiert la formation de spécialité à "l’École des radios" qu’il rejoint le 29 juin. Après six mois de cours, il obtient le brevet élémentaire de spécialité de radio et rallie, le 1er janvier 1936, le cuirassé "Bretagne" à bord duquel il est promu au grade de quartier-maître de 2e classe puis de 1re classe le 1er janvier 1937.

En rejoignant le "Centre d’instruction de l’aviation maritime d’Hourtin" (33) en mai 1937, Louis donne un virage à sa carrière. Il suit une qualification complémentaire pour devenir radiotélégraphiste volant.

Diplôme en poche, il rejoint la "Base de l’aéronautique maritime de Cherbourg" (50) le 15 juillet 1937 puis celles de Berre (13) le 1er octobre 1939 et de Lanvéoc-Poulmic (29) le 1er janvier 1940.

Fin janvier 1940, il rallie la "Base de l’aéronautique maritime de Dakar-Bel-Air" (Sénégal) où il exerce ses fonctions au sein des escadrilles "85-3" et "4 E".

Le 26 septembre 1940, un hydravion Loire 130C de la section de surveillance de l’escadrille "4 E" décolle de la base pour reconnaître l’escadre britannique participant à la bataille de Dakar appelée aussi "opération Menace". A six milles dans le 180° du cap Manuel, il est attaqué par méprise par un Dewoitine 510 de l’armée de l’Air venant de Thiès (Sénégal). Une aile arrachée, l’hydravion s’écrase en mer et coule immédiatement. Avec lui disparaissent trois membres de l’équipage : l’enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve pilote Louis Chollet, chef de bord, le quartier-maitre de 2e classe radio volant Louis Le Dorré et le quartier-maître de 2e classe mécanicien volant Fernand Nodin. Le pilote de l’appareil, le second maître Roger, éjecté de son poste, est sauvé par son parachute.

Le nom de Louis Le Dorré est gravé sur :

  • le monument aux morts de Saint Agathon (22)
  • le mémorial de l’aéronautique navale à Crozon (29).
Il était Quartier-maître de 1re classe.
Son unité : Base aéronavale Dakar (Ouakam-Bel Air)
  • Médaille Militaire
Il est décédé le 26 septembre 1940.
Porté disparu
Document portant la mention MPLF : Etat signalétique et des services

 "Mémorial de l’aéronautique navale (1910-2010)" de Lucien Morareau

Base aéronavale Dakar (Ouakam-Bel Air)

Carte-Ban-Dakar

La BAN Dakar-Ouakam était située à 20 km environ au nord-ouest de Dakar, sur la pointe de la presqu’île du Cap Vert, près des Almadies. Avant la seconde guerre mondiale ces terrains servaient aux appareils d’Air France, l’armée de l’air s’y installa en juillet 1940 en même temps que l’aéronautique navale.

Les « Martin 167F » de la flottille 3F furent les premiers hôtes de la base, relevés par  ceux de la 2F à co...

Base aéronavale Dakar (Ouakam-Bel Air)
184231
Le Dorré
Saint-Agathon
28 février 1917
HE
NULL
Il a été décoré : Médaille Militaire
Acte de naissance 1917/3
C 12x17
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