Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Henri Robert Le Goulm

est né le 11 décembre 1916 à Morlaix (Finistère (29))

Henri Le Goulm est le fils de Jean qui exerce la profession de menuisier et d’Anne Françoise Créach, mère au foyer.
La famille réside dans le quartier de Pont-ar-Rest à Plounévez-Lochrist en Finistère et dans sa prime jeunesse Henri fréquente l’école publique de ce village. Orphelin de très bonne heure, sa sœur ainée devient sa tutrice.

A l'issue de sa scolarité Henri est employé comme charretier chez un entrepreneur en bâtiment puis comme porteur de pain chez ses cousins boulangers du bourg de Plounévez-Lochrist. Garçon honnête et courageux Il assure en voiture attelée la tournée de livraison du pain dans la campagne environnante.


En mars 1936, Henri est appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire. Il rejoint le 2e dépôt des équipages de la flotte à Brest le 5 mars 1936. Le 30 mars de cette même année, Henri embarque sur le cuirassé "Condorcet" qui sert de caserne flottante pour l’école des torpilleurs. Il est alors matelot de 2e classe. Le 1er octobre 1936, il est muté sur le contre torpilleur "Panthère" comme matelot de 2e classe breveté torpilleur. En août 1937, il intègre la 4e escadrille de sous-marins.


A l’issue de ses obligations militaires Henri contracte un engagement de 3 ans dans la Marine nationale le 3 mars 1939. Il est alors affecté de nouveau à la 4e escadrille de sous-marins de Toulon et embarqué sur le sous-marin "Oréade". Au cours de cet embarquement Henri est promu matelot de 1re classe puis rapidement, quartier-maître de 2e classe torpilleur le 1er janvier 1941.
Le 15 avril 1942, il signe un nouvel engagement de 3 ans et rejoint l’unité marine de Dakar.
En juillet 1943, il est affecté à l’unité marine d’Oran en Algérie après un bref passage à Casablanca au Maroc.


Le 8 octobre 1943, Henri prend ses quartiers à bord du sous-marin "Protée" qui est alors en opération de grand carénage à Oran. A cette date, le sous-marin fait partie de l’«Armée Française de la Libération».
Le 18 décembre1943 à 9h30, le sous-marin "Protée" quitte le port d’Oran pour effectuer une  mission secrète au large de Marseille en vue de préparer les opérations de la libération de la France. Ce même jour, le sous-marin disparait en mer, probablement victime d’une mine allemande.


Henri, alors âgé de 27 ans, disparait dans le naufrage ainsi que 73 autres membres de l’équipage dont 3 officiers de liaison Anglais.

Il était Second maître de 2e classe.
Son unité : Protée
  • Médaille Militaire
Il est décédé le 18 décembre 1943.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Plounevez-Lochrist (29)
Document portant la mention MPLF : Etat signalétique et des Services

Protée

Prote001

Le sous-marin Protée fait partie de la série des 31 sous-marins à double coque de 1500 tonnes, réalisés selon les plans de l’ingénieur Roquebert. Il a été mis en chantier, en application de la tranche de 1927, par les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM – La Seyne-sur-mer, Var) en 1928, lancé le 31 juillet 1930 et mis en service en 1932.

Liste des sous-marins de cette série :

Redoutable  ...

Protée
9313
Le Goulm
Morlaix
Finistère (29)
11 décembre 1916
GF
180458
Il a été décoré : Médaille Militaire
C 12x17
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner
Unknown
Unknown
Accepter
Décliner