Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Jean Francis Le Bihan

est né le 15 août 1908 à Brest (Finistère (29))

Jean Francis, fils de Jean  et de Maria Orjubin, vit à  St Pierre Quilbignon, commune proche de la ville de Brest, il y passe son enfance et sa jeunesse.

A l'âge de 20 ans, le 17 décembre 1928, Jean Francis s'engage pour 3 ans dans la Marine Nationale, il rejoint alors  le "2e Dépôt " à Brest comme matelot 2e classe.

Le 7 janvier 1929 il est affecté à  la "4e Escadre de sous-marins". Au cours de cette affectation  il est promu matelot de 1re classe breveté mécanicien.

En septembre 1930 il embarque sur le contre-torpilleur "Léopard",  il y est élevé au grade de  quartier-maître mécanicien le 1er octobre 1930.

A cette même date il entre à  "l’Ecole des mécaniciens et  chauffeurs" à Toulon.

Le 13 avril 1931 Jean Francis se marie avec Marie Antoinette Herveline Pichard à Saint Pierre Quilbignon près de Brest. Deux enfants viendront bientôt agrandir la famille.

A l'issue de sa formation de mécanicien, en avril 1931, il rejoint la "Base navale de Bizerte" en Tunisie où il est successivement affecté à la  "Direction du Port de Sidi Abdallah" (Arsenal de Bizerte) puis sur le navire hydrographique "Beautemps Beaupré".

Le 1er juillet 1932 il est promu second maître mécanicien et en décembre de la même année  il est admis au Cadre  de Maistrance.

Son séjour en Tunisie s'achève le 1er février 1933.

De février 1933 à mai 1934 Jean Francis est  affecté à la "Flotille des sous-marins" de la 4e région.

De septembre 1934  à septembre 1935 il est en service sur le croiseur "Lamotte Piquet".

De septembre 1935 jusqu’au début 1939 Jean Francis fait des passages successifs entre le "2e dépôt" et l’"Ecole navale".

De février 1939 à juin 1940 il embarque  successivement sur le patrouilleur "Océan"  puis sur le  transporteur pétrolier "Loing".

En juin 1940 il est affecté sur le "Front de Mer Charente", puis à  l’"Unité Maritime de Rochefort".

De juin 1941 au 1er novembre  1942, Jean Francis est successivement  en service aux "Patrouilles de l'océan",  à  la"1re Flottille de patrouilleur" puis en disponibilité au "5e Dépôt" à Toulon.

Le 1er novembre 1942 il embarque  sur le torpilleur " La Poursuivante". Il est à bord  lors du sabordage de ce bâtiment dans la darse Castigneau à Toulon  le 27 novembre 1942.

Suite au sabordage de la flotte, Jean Francis est placé en congé d'armistice le 01/03/1943.

Dans le courant de l'année 1942 il s'engage dans la  Résistance à Brest.

Au sein de cette organisation il intègre le groupement " Les Patriotes de Recouvrance" sous les ordres du capitaine Marcel Pirou, dit "Deumars".

Courant  août 1944 la compagnie "Deumars"(ou compagnie "Brest-Ouest) opère sous les ordres du commandant louis (nom de guerre du lieutenant-colonel Faucher) du "Bataillon FFI de Ploudalmézeau". Dans ce cadre, la compagnie "Deumars" participe à des actions d'encerclement et de réduction des positions allemandes subsistant autour du Conquet, et de Plougonvelin dans le Finistère. Cette zone comporte en particulier une batterie de quatre canons de marine à longue portée de calibre 280mm, qu'il convient de neutraliser au plus tôt.

Ces actions sont menées de manière conjointe par les FFI du bataillon de Ploudalmézeau et les américains du 2e Rangers intégrés dans l'US "Task-Force S". 

L'ordre n°87 du 5 septembre, émanant du commandant Louis, précise les objectifs assignés aux unités françaises pour une offensive  à mener le  6 septembre dans le secteur de Plougonvelin -Le Lannou –Toul-Ibil.

Dans ce cadre, le groupe Deumars reçoit la mission suivante: "Unités Zéphyrin-Deumars-Michel : progresseront de façon à traverser au plus tôt le ruisseau et atteindre l'ensemble de la cote 54 où se trouvent les fermes de Berbourguis. Le mouvement de ces unités sera lié au mouvement des compagnies du 2e Rangers.".

Le 6 septembre vers 8h00 du matin le groupe "Deumars", en route vers l'objectif assigné, tombe dans une embuscade à Kerivin-Vao en Plougonvelin.

6 patriotes sont tués dont le chef de section  Jean-Francis Le Bihan et le chef de groupe le capitaine Marcel Pirou alias "Deumars".

Les corps sont retrouvés dans un état épouvantable, ils ont été apparemment achevés à coup de crosses.

Le 23 octobre 1944, sur proposition du lieutenant-colonel Faucher des FFI, Jean Francis Le Bihan est cité à l'ordre de l'armée à titre posthume avec le motif : "Excellent chef de section, a trouvé la mort le 6 septembre 1944, en entrainant son unité à l'attaque de Kérivin-Vao en Plougonvelin".

Le 6 septembre son épouse, Marie Antoinette Herveline Pichard, et ses deux jeunes enfants, Jean et Robert, entrent dans le deuil cruel  de la perte d'un mari et d'un père  patriote courageux.

Il était Second maître.
Son unité : Résistance
  • Croix de Guerre 39-45 avec palme (s)
  • Citation à l'Ordre de l'Armée
Il est décédé le 06 septembre 1944.
Son corps repose au cimetière de Saint-Pierre Brest (29)
Son décès est inscrit à la commune de St Renan (29)
Document portant la mention MPLF : Acte de décès

Résistance

En 1940, La France ne peut faire face à l’envahissement de son territoire par l’armée allemande : le gouvernement français capitule et signe l’armistice du 22 juin 1940. Mais, quelques jours avant, le 18 juin, à la

Résistance
9593
Le Bihan
Brest
Finistère (29)
15 août 1908
HF
NULL
Il a été décoré : Citation à l'Ordre de l'Armée,Croix de Guerre 39-45 avec palme (s)
Acte de décès 1945/66
C 12x17
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