Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Ali Mohammed-Said

est né le 09 mars 1931 à Drâa-El-Mizan (Algérie (99))

Il est le fils de Mohammed-Saïd Achour et de Hassani Fatima. Il passe son enfance à Nezlioua (Drâa-El-Mizan) et fait sa scolarité à l'école primaire de la commune.

A vingt ans il est appelé pour effectuer son service militaire dans l'armée française. Il est incorporé le 16 avril 1951 au "5e Bataillon de tirailleurs algériens". Libéré en octobre 1952, il se retire chez ses parents à Nezlioua. En février 1954, il signe un engagement de 3 ans dans l'armée française. Il est incorporé au "1er Régiment de tirailleurs algériens" (RTA) basé à Blida. En juin 1954, il est affecté au 22e RTA qui doit prendre part aux opérations en Extrême-Orient. Débarqué à Saïgon en juillet 1954 le régiment est mis à disposition du commandement des "Forces terrestres sud-vietnamiennes". Il intègre alors le commando "Yatagan" constitué principalement de supplétifs indochinois. Après une année passée au Sud-Vietnam et pris part aux opérations de sécurisation du territoire il est rapatrié en France et débarque à Oran (Algérie) en novembre 1955. Il rejoint sa nouvelle affectation au "Régiment de tirailleurs algériens" basé à Port-Lyautey (Maroc). En mars 1956, il est rapatrié en France pour une affectation à Verdun. En fin de contrat en février 1957, il retourne en Algérie.

Fidèle à la France, il s'engage à Nemours (Algérie) dans la Marine française avec le statut de harki et le grade de quartier-maître. Compte-tenu de son expérience militaire il est sollicité pour intégrer le commando "Yatagan" en cours de reformation au sein de la "Demi-brigade de fusiliers marins" (DBFM). Cette unité d'élites commandé par le capitaine Delayen de l'infanterie coloniale a pour mission au sein de la Demi-brigade de fusiliers marins (DBFM) de poursuivre et neutraliser les bandes de rebelles qui opèrent dans le secteur de Nemours. Elle se spécialise dans les opérations menées dans les grottes des zones montagneuses où se réfugient les groupes rebelles.

En août 1958, il souhaite se rapprocher de sa famille qui habite dans l'Algérois. Il s'engage comme harki dans la harka du sous-secteur de Maison-Carrée (renommée El-Harrach) de la banlieue d'Alger. Cette unité a pour mission de prendre part aux opérations de police et de maintien de l'ordre. Le 1er juillet 1959 il intègre le commando de cette formation supplétive.

En 1959, il se marie dans la commune de Drâa-el-Mizan (Kabylie) avec Boutaleb Khedoudja. De cette union naissent deux enfants : Boualem et Saliha.

Promo sergent il intègre le 1er novembre 1960 l'unité de réservistes spéciaux (ÂSSAS) du quartier d'Oued Smar situé au sud-est d'Alger, où est implantée aussi la "Base aéronavale d'Alger-Maison-Blanche".

Le 1er avril 1961 il sert de nouveau à la harka de Maison Carré jusqu'au 1er mai 1962.

A la suite de la signature des accords d'Evian entre le gouvernement de la République française et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et du cessez-le-feu qui a suivi le sergent Mohammed-Saïd Ali est rendu à la vie civile le 1er mai 1962. Il réintègre son domicile pour se rapprocher de son épouse et ses enfants. Quelques jours plus tard un groupe armé de l'Armée de libération nationale (ALN) fait irruption à son domicile et l'enlève pour interrogatoire sur ses activités auprès de l'Armée française durant la guerre d'indépendance. Il est fait prisonnier dans la bourgade de Meftah situé à 22 km au sud de Maison-Blanche. Il décède le 6 mai 1962 des suites des sévices subis en captivité et des atteintes à son intégrité physique.

Après la disparition de leur père, les enfants et leur mère sont recueillis par la famille de leur oncle maternel.

Un jugement rendu le 9 décembre 1966 par le tribunal de grande instance d'Alger déclare constant le décès de Mohammed-Saïd Ali le 6 mai 1962 à Meftah.

Il était Quartier-maître.
Son unité : DBFM Demi-Brigade de Fusiliers Marins
  • Médaille commémorative Afrique du Nord (AFN)
  • Médaille Commémorative - Indochine
Il est décédé le 06 mai 1962.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Meftah, Algérie

DBFM Demi-Brigade de Fusiliers Marins

Photo site-2

En mars 1955, à l’issue du vote favorable du parlement, le gouvernement décrète l'état d'urgence en Algérie. Un an plus tard, le 16 mars 1956, les pouvoirs spéciaux sont donnés aux forces armées ; et les décrets relatifs à organisation territoriale et à l'envoi des appelés du contingent en Algérie pour assurer le « maintien de l'ordre », sont publiés. En outre, le parlement vote la loi sur l'allongem...

DBFM Demi-Brigade de Fusiliers Marins
184413
Mohammed-Said
Drâa-El-Mizan
Algérie (99)
09 mars 1931
HE
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Il a été décoré : Médaille Commémorative - Indochine,Médaille commémorative Afrique du Nord (AFN)
Extrait acte de décès 2004/51
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