Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Artillerie de côte (Oran-Nemours) - Défense côtière

Batterie de côte de  Nemours-Montage photos_0

Le port marchand de Nemours en Algérie dispose d’une batterie de côte pour la défense fixe. Elle est commandée par un lieutenant de vaisseau, placé sous l’autorité d’un capitaine de frégate commandant la Marine nationale à Nemours. Le commandant de la Marine à Nemours est chargé de la sécurité du littoral, entre la frontière marocaine et le cap d'Oran. Il est placé sous l’autorité du contre-amiral, adjoint à Oran au préfet de la 4ème région maritime. La batterie est installée à l’extrémité de la pointe du phare à l’ouest du port.

La batterie mobile est composée :

De 4 canons, Schneider de 155 mm, montés sur roues pour le transport.

De télémètres montés sur remorques pour la conduite de tirs

Un groupe électrogène pour la fourniture d’énergie électrique nécessaire pour les réglages du canon en site et gisement.

Batterie de côte de Nemours

Par convention les Anglais ne laissent passer en Méditerranée que  les convois français de vivres de la flotte de Vichy. Le convoi K42 parti le 28 mars 1941 de Casablanca pour Oran leur paraît suspect de transporter des matières premières (du caoutchouc) pour l'industrie allemande. Escortés par le Simoun, les quatre cargos : San Diego, Cap Varella, Bangkok et Azrou, refusent de se laisser contrôler et se réfugient dans le port de Nemours poursuivis par une escadre anglaise.Le 30/03 A  9h45, commandée par le LV Mousset, la batterie de 4 canons de 155  (2 seulement en état), placée sur une pointe avancée, tire deux salves sur un croiseur anglais qui réplique, le matelot-canonnier Paul Quéré est tué, trois quartiers-maîtres blessés, un des deux canons tombe en panne. Le torpilleur Fearless canonne à son tour la batterie, l'EV Dognin est tué, plusieurs matelots blessés. Une nouvelle salve anglaise tue le matelot-canonnier André Joseph Daiger et blesse un quartier-maître. A 9h55, les Anglais se retirent, les infirmiers constatent que le quartier-maître mécanicien François Balcon a cessé de vivre. Bilan de ces dix minutes de combat côté français, 4 morts et 11 blessés dont 3 graves.

Sources :

Source: collection famille Dognin

Défense côtière
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