Laurent Rolland
est né le 26 mai 1891 à Plougastel Daoulas (Finistère (29))
Fils de François et de Anne Malléjac (cultivateurs), Laurent est né le 26 mai 1891 au lieu-dit « Vergos » à Plougastel Daoulas.
Il a épousé Marie Josèphe Le Page le 12 janvier 1920 à Plougastel Daoulas et étaient domiciliés, en dernier lieu, au lieu-dit « Vergos » dans la même commune.
Après sa formation scolaire, il a embarqué sur divers bateaux au bornage et à la petite pêche du 15 octobre 1905 au 7 mai 1907. Il s’est engagé dans la Marine Nationale le 12 juillet 1909 (matricule : 128-623.2) et a été incorporé au 2e dépôt de Brest. Il a suivi sa formation de spécialité (école des gabiers) à bord du transport « Calédonien » (2 novembre 1909 au 1er juillet 1910) puis a été affecté au 2e dépôt (1er juillet au 21 octobre 1910), au 5e dépôt de Toulon (21 octobre au 1er novembre 1910), sur le cuirassé « Vérité » (1er novembre 1910 au 1er février 1911), sur le cuirassé « Suffren » (1er février 1911).
Le 12 juillet 1913, au terme de son contrat d’engagement, il quitte la Marine Nationale et retourne au bornage et à la petite pêche à Plougastel Daoulas du 27 août 1913 au 20 mai 1914.
Mobilisé au 2e dépôt le 2 août 1914, il est affecté à la direction du port de Brest le 13 août 1914 où il contracte un engagement dans le corps des marins de la direction du port. Il sert aux bâtiments de servitude à Salonique du 1er mars 1918 au 18 mai 1919 avant de regagner définitivement la direction du port de Brest le 18 mai 1919.
Il a disparu le 18 juin 1940 lors de la perte du remorqueur « Provençal », victime d’une mine magnétique en rade de Brest.
L'association recherche la famille ou toute personne susceptible de fournir des informations (lettres, photos...) concernant ce marin.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
- Citation à l'Ordre du Corps d'Armée
- Citation à l'Ordre de la Division
Provençal
Livré à la France au titre des dommages de guerre 14-18. Détruit par mine en rade de Brest, lors de l'évacuation du port le 18 juin à 12h45. (Un seul survivant). Une plaque à l'entrée de la DP à Brest porte les noms des disparus du Provençal.