Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Louis Alfred Zénone

est né le 17 juillet 1914 à Combloux (Haute-Savoie (74))

Fils de Martin Humbert et de Zénaïde Eugénie Joly-Pottiez, Louis est né le 17 juillet 1914 à Combloux. Il passe son enfance à Combloux puis à Ugine. Il épouse Odette Raymonde Favier.

Il s'engage dans la marine nationale le 7 décembre 1932 à la subdivision de Chambéry. Matelot de 3e classe, il rallie le torpilleur "Siroco"  le 20 décembre 1932. Il poursuit sa carrière en embarquant successivement sur les torpilleurs "Orage" et "Cyclone", puis il est affecté au groupe "Aube Durance". Promu quartier-maître de 1re classe, il rallie  l'aviso drageur "Curieuse" le 1er août 1940 jusqu'au 2 mars 1943, date à laquelle il est placé en congé d'armistice.

Louis rejoint la résistance pour échapper au STO ; Il est franc tireur à la compagnie 92/13 d'Ugine.

Au retour d'une mission, il est abattu par les Allemands le 10 février 1944 à 21 h 30 devant le 15 de la rue Grenelle à Albertville.

Le texte de la proposition pour l'attribution de la médaille de la résistance retrace ses actes courageux :

"Ardent défenseur de la démocratie contre l’ennemi exécré et ses valets de Vichy, prend une part active au sabotage de la marine à Toulon à la démobilisation de l’armée fin 1942 où il s’était inscrit comme volontaire puis combat le boche dans les rues.

Mis en congé de longue-durée, rejoint Ugine où dès son arrivée ; contacté, manifestant le désir de continuer le combat contre l’ennemi, est enrôlé dans les rangs de la résistance UGINOISE où il montre de réelles capacités et dévoile ses qualités de meneur d’hommes. Désirant combattre davantage, s’inscrit aux F.T.P.F. où il devient très vite le chef incontesté des actions contre l’ennemi ou dans les sabotages.

Fin janvier 1944, fait irruption avec des camarades dans une caserne de G.M.R. où sous la menace de quelques armes se fait remettre armes et munitions.

Peu de temps après, trompant l’ennemi, parvient à lui soustraire un camarade blessé gardé à vu par l’ennemi dans un hôpital. Le 10 février 1944, revenant avec une camionnette d’armes, trompé par la neige, tombe dans un barrage allemand. Malgré un échange de coups de feu, ne parvient pas à se dégager et reste alors pour permettre le repli de ses camarades échappés. Fait prisonniers à 3, ils sont emmenés à Albertville, arrivé dans cette ville, parvient à s’échapper avec un camarade mais il est blessé, réussit à gagner une maison amie mais l’ennemi le suit à la trace, le reprend et après l’avoir trainé dans l’escalier l’achève honteusement.

A cette annonce, la résistance Uginoise fut touchée et son nom restera gravé comme un exemple de bravoure et de patriotisme. »  (texte de la proposition du député de la Savoie pour l'attribution de la médaille de la résistance qui lui fut attribuée par décret du 31 mars 1947.)

Il était Quartier-maître de 1re classe mécanicien.
Son unité : Résistance
  • Médaille de la Résistance
Il est décédé le 10 février 1944.
Son corps repose au cimetière de Ugine
Son décès est inscrit à la commune de Albertville
Document portant la mention MPLF : Acte de décès 1944/11

Résistance

En 1940, La France ne peut faire face à l’envahissement de son territoire par l’armée allemande : le gouvernement français capitule et signe l’armistice du 22 juin 1940. Mais, quelques jours avant, le 18 juin, à la

Résistance
9133
Zénone
Combloux
Haute-Savoie (74)
17 juillet 1914
Aucune
NULL
Il a été décoré : Médaille de la Résistance
Acte de décès 1944/11
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