Roger Birot
est né le 29 août 1906 à Le Mans (Sarthe (72))
Roger Birot naît le 29 août 1906 au Mans , d’un père Capitaine au 11e régiment d’Infanterie , Jean-Pierre Birot et de son épouse Juliette Millot. Il fait ses études au Prytanée militaire de La Flèche et entre à l’Ecole Navale en 1924.
Enseigne de vaisseau de 2e classe en octobre 1926, il sert sur le torpilleur « Sénégalais » puis l’aviso « Ville d’Ys » à la station Terre-neuve et d’Islande . En octobre 1928 , enseigne de 1ère classe , il est affecté au transport pétrolier « Le Mékong » à Cherbourg et suit en 1931 les cours de l’Ecole des Officiers de transmissions.
Sur les torpilleurs « Alcyon » et « Foudroyant » en 1932-1933, lieutenant de vaisseau, il est chef du service des transmissions, fonction qu’il va occuper successivement sur les contre-torpilleurs « Guépard » et « Jaguar » en 1934-35, sur le croiseur-école « Jeanne d’Arc » en 1937, sur le cuirassé « Paris » et en 1939 sur le contre-torpilleur « Lion ».
Au moment de l’entrée en guerre, en septembre 1939, Roger Birot commande « La Cancalaise » et la 3e escadrille de patrouilleurs auxiliaires avec lesquels il s’illustre lors de la lutte anti-sous-marine ; il inscrit deux victoires à son palmarès.
« La Cancalaise » saute sur une mine le 1er Mai 1940 ; blessé, il est sauvé avec une dizaine d’hommes d’équipage par un vapeur hollandais .
Ramené à Dunkerque , il va s’illustrer lors de l’évacuation de la poche de Dunkerque. Il est cité à l’ordre de la Marine par l’amiral Abrial le 31 mai 1940.
Il entend l’appel du Général de Gaulle , alors qu’il commande le patrouilleur « La Nantaise » qui est replié à Southampton et bientôt saisi par la Royal Navy comme l’ensemble des bâtiments français.
Roger Birot rallie les Forces navales françaises libres (FNFL) le 11 novembre 1940 entraînant avec lui de nombreux marins. D’abord affecté sur le « Courbet » comme commandant en second, il devient commandant du torpilleur « Bouclier », endommagé par des bombardements allemands dans le port de Plymouth.
Le capitaine de corvette Birot est désigné le 17 avril 1941 comme commandant de la corvette « Mimosa ». A partir de juillet , il commande la 1ère division de corvettes (« Mimosa », »Alysse », « Aconit ») chargées d’escorter des convois alliés entre l’Amérique du Nord et l’Islande . Cette division est la première formation des FNFL à prendre part à la Bataille de l’Atlantique.
Le 24 décembre 1941 avec le « Mimosa » et en compagnie de « l’Alysse », de l’ »Aconit « et du sous-marin « Surcouf », le capitaine de frégate Birot participe aux opérations de ralliement de Saint-Pierre-et- Miquelon sous la direction de l’amiral Muselier.
Le 1er janvier 1942, il est nommé commandant de la Marine de Saint-Pierre-et-Miquelon en attendant l’arrivée du titulaire, puis il reprend ses missions d’escorte de convois dans l’Atlantique avec le « Mimosa » en mars 1942.
Le 31 mai 1942, le « Mimosa » appareille de Greenock (Ecosse) pour prendre , le 1er juin, l’escorte du convoi ONS 100 vers l’Amérique.
Dans la nuit du 8 au 9 juin, le bâtiment est torpillé par le sous-marin allemand U 124.
La presque totalité de l’équipage –soit soixante cinq hommes et le commandant , le capitaine de frégate Birot disparaissent dans le naufrage.
- Légion d'Honneur (off.)
- Compagnon de la Libération
- Croix de Guerre 39-45
- Médaille de la Résistance
- Officer de l'Empire Britannique
- Citation à l'Ordre de l'Armée de Mer
Mimosa
Mimosa faisait partie d’une fameuse série de 9 corvettes, dite classe « Flower » car elles portaient toutes, à l’origine un nom de fleur, mises à la disposition des Forces Navales Françaises Libres par l’amirauté britannique. Mimosa fut la première corvette à être cédée, sans changer de nom, les autres corvettes étaient l’Alysse, l’Aconit