Victor Larbi
est né le 03 mai 1917 à Paris 14e (Paris (75))
Victor Larbi est le fils de Yahia, ouvrier, et de Jeanne Yvonne Guengant, mère au foyer. Il est l'ainé d'une fratrie de cinq enfants.
Victor passe son enfance à Asnières sur Seine et, à l'issue de sa scolarité, il commence à travailler comme livreur chez un confiseur-chocolatier à l'enseigne "Au Palais des Délices". Il projette alors d'apprendre le métier de confiseur.
Il décide cependant de devancer l'appel sous les drapeaux et, le 27 août 1937, Victor s'engage dans la Marine nationale pour une durée de 3 ans.
Le 11 septembre 1937, il embarque sur le cuirassé "Condorcet", il y reçoit la formation de torpilleur. Le 1er avril 1938 Victor, matelot de 2e classe, obtient le brevet de torpilleur.
En mai 1939, il est affecté sur le torpilleur "Fougueux", puis en août 1939, sur le mouilleur de mines "Pluton".
En escale à Brest, le 6 septembre 1939, Victor écrit une dernière et très émouvante lettre à ses parents pour leur dire que sa permission de 29 jours vient d'être annulée du fait de la déclaration de guerre du 3 septembre. Dans cette lettre, il demande des nouvelles et espère que la famille n'a pas été séparée par les évènements tragiques et que tout le monde va bien.
Le 13 septembre 1939, devant le port de Casablanca, à 10 h 40, au dixième jour après la déclaration de guerre, le mouilleur de mines "Pluton" explose accidentellement lors de la manipulation de mines, entrainant dans la mort Victor Larbi et de nombreux autres membres de l'équipage.
Victor est alors âgé de 22 ans.
Victor Larbi est cité à l'ordre de Corps d'Armée (à titre posthume) avec la mention "Tombé glorieusement pour la France à son poste de combat".
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
- Citation à l'Ordre du Corps d'Armée
Pluton
Construit à Lorient en 1931. Le Pluton devant être appelé à servir de transport de troupes, il convenait de débarquer les mines stockées à bord dans des camions attendant le long du quai de Casablanca. Au rapport du cpt de frégate Benac, second du navire, c'est au cours de son désamorçage, qu'une mine a explosé, faisant sauter en chaîne d'autres mines et diverses munitions, éventrant le navire qui a coulé par l'arrière, et dévastant les quais...