Jean Marie Nicolas
est né le 17 novembre 1911 à Guiclan (Finistère)
Fils d'Hervé Marie, marin de l’état, et de Marie Jacquette Kéruzec, Jean Marie voit le jour le 17 novembre 1911 au bourg de Guiclan (29). Aîné d’une fratrie de quatre enfants, il passe son enfance dans sa commune de naissance entouré de ses frères, Albert, Pierre et André. A l’adolescence, il fréquente le collège de Morlaix.
Le 10 avril 1932, il épouse à Guiclan Louise Anne Corre ; de cette union naît une fille, Simone. La famille élit domicile à Kerall en Guiclan.
Jean Marie Nicolas s'engage dans la Marine nationale le 5 octobre 1927 pour une durée initiale de 5 ans et est incorporé en qualité d’apprenti mécanicien à l’école des mécaniciens de Lorient. Il est ensuite embarqué sur le cuirassé "Bretagne" et le croiseur "Duguay Trouin". Il est quartier-maître lorsqu'il rejoint l’École des mécaniciens-chauffeurs à Toulon en 1931. Après avoir servi sur le dragueur-canonnière "Batailleuse", il est affecté en 1935 au centre des sous-marins de Brest puis à la 4e escadrille de sous-marins. Enfin, promu second maître le ler juillet 1935, il poursuit sa carrière sur le sous-marin "Surcouf". Il est admis dans le cadre de maistrance à compter du ler octobre 1937.
Le Maître mécanicien Jean Marie Nicolas rejoint les Forces Navales Françaises Libres le 19 décembre 1940.
Il disparaît en mer le 18 février 1942 lors de la perte du sous-marin « Surcouf » et est élevé au grade de maître à titre posthume.
Son petit-fils, maître principal, perpétue la tradition familiale. Il sert à son tour à partir de 1977 sur les sous-marins dont l’ »Amazone », le « Terrible » et le « Tonnant ».
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec palme (s)
- Médaille de la Résistance
Surcouf
Le croiseur sous-marin Surcouf, 4218 tonnes en plongée, fleuron de la flotte sous-marine française du moment, construit par l'arsenal maritime de Cherbourg, est mis en service le 16 avril 1934.
En 1940, pour éviter d'être capturé par les Allemands, il quitte Brest et rallie Plymouth en Angleterre, où il va être saisi par les Britanniques, à l'instar d'autres bâtiments français stationnés dans les ports anglais. Cette prise occ...