Joseph Marie Bihannic
est né le 30 décembre 1885 à Bohars (Finistère (29))
Fils d’Yves, journalier au port, et de Jeannie Le Gall, ouvrière, Joseph naît le 30 décembre 1885 au domicile familial situé au bourg de Bohars, commune limitrophe de Brest (29).
Il passe son enfance dans sa commune de naissance.
Après avoir exercé la profession d’ajusteur, Joseph s’engage pour une durée initiale de trois ans dans la Marine nationale le 22 janvier 1904 et est incorporé au "2e Dépôt" de Brest où il reçoit une formation de base, militaire et maritime, au métier de marin.
Il rejoint le grand port de la Méditerranée le 1er avril 1904 et sert pendant deux années à la "Défense mobile de Toulon" puis, pendant dix mois, sur le cuirassé "Magenta" qui héberge l’école des marins torpilleurs.
Joseph navigue, à partir de février 1907, sur le croiseur cuirassé "Jeanne d’Arc" à bord duquel il est promu au grade de quartier-maître en avril suivant et participe à une campagne de guerre au Maroc puis, en avril 1908, sur le croiseur cuirassé "Gloire" où il demeure affecté jusqu’en juillet 1914.
Promu au grade de second maître, premier grade du corps des officiers mariniers, le 1er août 1914, il effectue un court passage à la "Direction des mouvements du port de Brest" puis est muté en décembre 1914 sur les "Torpilleurs de Dunkerque", en août 1915 à la "1re batterie de canonnières fluviales" qui opère successivement en Belgique puis sur la Somme, en janvier 1917 à la "Direction des mouvements du port de Cherbourg".
Le 29 mai 1917, Joseph épouse Marie Foll à Bohars. De cette union, naîtront six enfants : Jeanne, Yvette, Louis, Alice, Marie-Louise et Jean-Paul.
Sa carrière dans la Marine nationale se poursuit et il embarque sur le contre-torpilleur "Protet" en avril 1918.
Un peu moins d’un an après la fin de la Grande guerre, le 9 juillet 1919, le second maître mécanicien Joseph Bihannic est placé en congé illimité de démobilisation et se retire à Bohars.
Après avoir servi plus de quinze ans dans la Marine nationale, il débute en mai 1920 une seconde carrière dans la Marine de commerce en qualité d’officier mécanicien et navigue au long cours sur les vapeurs "Suzanne Madeleine", "Kurt Woermann", "Lisco" puis, à la pêche au large (hareng et maquereau), à bord des chalutiers "Cécille I", "Vimy", "Hortensia", "Aline", "Annette" et "Floandi". Son port d’embarquement principal est celui de Dieppe en Seine-Maritime.
Embarqué en dernier lieu sur le navire porteur "Adjader", il disparaît lors de la perte du navire, après avoir détoné une mine magnétique dans les passes de Cherbourg (50).
- Médaille Militaire
- Médaille Coloniale - Maroc
Adjader
L’Adjader était un porteur à clapets (drague) construit à Budapest (Hongrie) en 1900 pour le compte du ministère du commerce et de l’industrie de Russie.
Ses caractéristiques étaient : Longueur : 45,52 m – largeur : 8,81 m – tonnage : 600 tpl – une machine compound.
L’Adjader faisait partie de la flotte de la Mer Noire de la marine impériale russe (escadre russe), qui combattit contre les bolch...