René Marie Le Gléau
est né le 29 novembre 1883 à Plouarzel (Finistère (29))
C’est au domicile familial de Kervinic que René voit le jour. Il est le fils de Jean-René, cultivateur, et de Marie-Jeanne Audren.
Au cours de son enfance, il suit sa scolarité dans les écoles de sa commune de naissance.
En provenance de l’inscription maritime, René est incorporé dans la Marine nationale au "2e Dépôt" à Brest le 1er décembre 1903 où il reçoit une formation de base, militaire et maritime.
À l’issue d’un mois de classes, il est affecté à "l’Atelier central Brest" puis rallie, début avril 1904, le cuirassé garde-côtes "Bouvines".
Trois mois plus tard, il est désigné pour la "Flottille des torpilleurs de la Manche" à Cherbourg.
Il pose ensuite son sac à bord des croiseurs cuirassés "Dupleix" et "Desaix" entre septembre et novembre 1905 avant de rejoindre le croiseur "Jurien de la Gravière" à bord duquel il navigue jusqu’en mars 1907.
À l’issue d’un séjour au "2e Dépôt" pour raison médicale, il est muté sur le cuirassé "Démocratie" en juillet 1907.
Le matelot de 2e classe René Le Gléau est autorisé à changer de corps et, après avoir souscrit un engagement d’une durée de cinq ans pour compter du 7 septembre 1908, incorpore le "2e Régiment d’infanterie coloniale" (ville de garnison : Brest) où il est promu soldat de 1re classe le 12 juillet 1909. En novembre 1910, il sert en Indochine au "11e Régiment d’infanterie colonial" (ville de garnison : Saïgon) puis rejoint le "3e Régiment d’infanterie coloniale" (ville de garnison : Rochefort) en mai 1914.
La guerre avec l'Allemagne est déclarée le 2 août 1914. L'une des premières phases de combats de la Première Guerre mondiale sur le front Ouest en août 1914 est la "Bataille des Frontières".
Les combats ont lieu le long des frontières franco-belge et franco-allemande, sur une période allant du 7 au 23 août 1914.
Signalé disparu le 22 août 1914 à Saint-Vincent Rossignol (Belgique), son décès est déclaré constant à cette date par un jugement du tribunal civil de Brest (audience du 8 juillet 1920).
La bataille où il perd la vie faire partie d’un ensemble beaucoup plus important connu sous le nom de "Surprise de Neufchâteau", une des composantes de la "Bataille des Frontières" qui a lieu le 22 août 1914 autour du village de Rossignol (sud-ouest du Royaume de Belgique). Cette bataille, conséquence de l’ordre d’offensive de Joffre dans les Ardennes, met aux prises la IVe armée française (de Langle de Cary) avec la IVe armée allemande (duc de Wurtemberg).
Il est cité à l'ordre du régiment en ces termes :
"Brave soldat. Blessé mortellement, le 22 août 1914, à Saint-Vincent, en faisant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze."
Son nom est inscrit sur les plaques commémoratives dans l’église de Plouarzel.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 14-18 avec étoile (s)
- Médaille commémorative de la Grande Guerre
- Citation à l'Ordre du Régiment
3e Régiment d'infanterie coloniale
Le 3e régiment d'infanterie de marine (couramment abrégé 3e RIMa) est une unité de l'armée de terre des forces françaises. C'est l'un des régiments les plus anciens des troupes de marine. Ce régiment fait partie des « Quatre Grands » également appelés « Quatre Vieux » de l'infanterie de marine qui tenaient autrefois garnison dans chacun des quatre ports militaires fra...