Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

Roger Jean-Baptiste Alexandre Vallot

est né le 20 janvier 1909 à Dijon (côte d'or (21))

Fils de Jean-Baptiste Auguste Vallot, jardinier et de Aurélie Cortot, Roger passe sa jeunesse en famille à Dijon (21).

Le 7 avril 1925, Roger entre dans la marine et s’engage volontairement pour 5 ans à  l’école des Apprentis Marins de Brest (29), comme mousse, il embarque le 08 juillet 1925 sur le navire-école «Armorique ».

Le 1er avril 1926 Roger continue son apprentissage au Centre d’Aérostation Maritime (C.A.M) de Rochefort (17), le 1er octobre 1926 il est promu matelot de 2e classe breveté et le 20 octobre 1926 il prend son poste à l’escadrille de la 5B2 à Fez (Maroc). Il est promu quartier-maître le 1er janvier 1927.

Le 25 juin 1927 Roger est muté au C.A.M. de Berre (13) jusqu’au 1er octobre1928 où il est transféré au CAM de Rochefort (17), le 10 août 1929 Roger arrive au C.A.M. de Brest, il obtient son diplôme certifié en météorologie le 31 janvier 1929, il se réengage pour 3 ans.

Roger est promu second-maître le 1er avril 1932, cette même année il prend pour épouse une jeune femme, Georgette Madeleine Ernestine Gruet,  de cette union naîtront deux enfants.

Le 4 juin 1932 il est muté au C.A.M. de Hyères (83), il est blessé deux fois en service commandé lors de l’année 1934. Roger est admis au cadre de Maistrances le 1er avril 1934, le 10 juillet 1935 il intègre le C.A.M. de Rochefort.

Le 8 septembre 1935 Roger embarque sur le croiseur "Foch", puis sur le croiseur "Tourville" le 15 avril 1936 et sur le croiseur "Dupleix" jusqu’au 13 juillet 1939. Il est successivement affecté aux bases aéronavales de Rochefort le 13 juillet 1939, de Lanvéoc le 5 septembre 1939 et de Cherbourg Querqueville jusqu’au 17 octobre 1940.

Roger se réengage le 9 décembre 1940 au titre de la compagnie de guet du groupement de D.A.T. ( Défence Aérienne du Territoire).

Il est démobilisé le 21 janvier 1941 et se retire dans sa famille à Villevieux  dans le Jura (39).

Roger regagne les F.F.I de sa région, enrôlé dans la résistance dès le début, il a des responsabilités très rapidement, Ses compagnons diront de lui : "ancien sous-officier ne se départissant jamais de son calme……" ( cf. texte dactylographié de A. Paillot).

Il devient très vite le bras droit du responsable, le remplace lorsque ce dernier malheureusement est trahi. Roger installe son maquis près du terrain d’aviation d’Orion, lieu stratégique où sont parachutés entre autres les postes émetteurs récepteurs, et se charge avec ses compagnons de protéger cette précieuse marchandise.

Le 17 juin 1944, Roger  et ses compagnons se retrouvent face à une colonne d’allemands et de miliciens supérieure en nombre, ces derniers furieux d’avoir échoué sur un complot la veille contre l’assemblée générale de plusieurs groupes de résistants, ont immédiatement tiré. Le carnage est immédiat, sur les 15 résistants, 9 furent tués avec acharnement, il fallu plusieurs jours pour les identifiés.
«….Achevé d’une balle dans la nuque, le visage crispé mais pas défiguré, je reconnais Roger avec douleur, lui que j’avais vu l’avant-veille plein de vie, d’espoir et de confiance…»
(Extrait du texte rédigé par A. Paillot retraçant le combat de Boissia).

Entre 17h et 19h, dans le hameau de Bissia, sur la commune de Boissia, Roger  Vallot abattu par l’ennemi est mort pour la France.

Roger est inhumé dans sa commune à Villedieux dans le Jura où il repose avec 4 autres de ses compagnons résistants F.F.I.

Il laisse dans la douleur sa femme et ses deux enfants.

Il était Second maître.
Son unité : Forces françaises de l'intérieur (FFI)
  • Médaille Militaire
Il est décédé le 17 juin 1944.
Son corps repose au cimetière de Villevieux Jura (39140)
Son décès est inscrit à la commune de Boissia Jura (39130)
Document portant la mention MPLF : Mémoire des hommes

Forces françaises de l'intérieur (FFI)

Ecussons-FFI

Le 1er février 1944, à l’instigation de Jacques Bingen, la fusion des principaux mouvements de résistance intérieure qui s’étaient constitués dans la France occupée, allait donner naissance aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Cette organisation placée sous le commandement du général de Jussieu jusqu’à son arrestation en 1944 regroupait l’Armée Secrète (AS) d’obédience gaulliste et rassemblant les groupes « combat »...

Forces françaises de l'intérieur (FFI)
9403
Vallot
Dijon
côte d'or (21)
20 janvier 1909
HF
180776,180777,180782
Il a été décoré : Médaille Militaire
Acte de décès 1944/5 Boissia (39)
B 15x21
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