Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France

Joseph Marie Louis Perret

est né le 15 novembre 1910 à Saint-Tugdual (Morbihan (56))

Louis-Marie, le père de Joseph était sabotier à Saint-Tugdual (56), village du Pays Pourleth, situé à environ 40 km au nord de Lorient. Il taillait le bois vert de hêtre dans son atelier pour en faire des "boutou coat", ces célèbres sabots bretons, et sa mère, Marie Elise, née Le Guennic, dont le père était également sabotier, veillait sur la maisonnée.

Quand il vit le jour, Joseph avait déjà un "grand frère", prénommé lui aussi Louis Marie, né en mars 1903 d'un premier mariage de son père qui devint veuf très tôt. Puis en décembre 1909, le père se remarie avec Marie Elise Le Guennic, et la fratrie s'agrandit avec les naissances de Joseph, puis, en juin 1912, de celle d’un troisième garçon, Mathurin.

Après avoir fréquenté l’école primaire de Saint-Tugdual, Joseph avait commencé à apprendre le métier dans l’atelier familial, mais à dix-huit ans, étant recruté pour satisfaire à ses obligations militaires au "3e Dépôt des équipages de la Flotte" à Lorient, il se ravise, sans doute pour "vivre un peu l’aventure", et ayant fait ses classes, contracte, le 30 novembre 1928, un engagement de trois ans dans la Marine nationale en optant pour la spécialité de canonnier.

Il embarque sur le champ à bord du croiseur-cuirassé "Ernest Renan" qui sert de bâtiment école pour les canonniers à Toulon. Le 1er juillet 1929, il y obtient le brevet élémentaire de la spécialité, complété, le 15 août, par le certificat d'opérateur télépointeur. Il reçoit alors sa première affectation opérationnelle, le cuirassé "Paris", qu’il rallie dès le lendemain.

Le bâtiment vient de bénéficier à l’arsenal de Toulon d’une importante refonte à l’issue de laquelle il rejoint la "1re Escadre" qui opère en Méditerranée le long des côtes de Provence et de celles du Maghreb. Au début du mois de mai 1930 il participe à Alger aux nombreuses cérémonies qui marqueront le centième anniversaire de la conquête de l’Algérie, manifestations qui se concluront, le 10 mai, par une imposante revue navale au cours de laquelle quatre-vingt bâtiments viendront saluer le croiseur "Duquesne" sur lequel avait pris passage monsieur Gaston Doumergue, président de la République. En raison de la qualité des services qu’il rendait, Joseph monte rapidement en grade : matelot de 1re classe le 1er janvier 1930, il est promu quartier-maître de 2e classe le 1er juillet de la même année et avancé à la 1re classe de ce grade le 12 mars 1931.

Le 1er octobre 1931, le "Paris" change de mission : il est affecté à la "Division instruction" comme navire-école des électriciens et des torpilleurs. Ce ne sont pas des spécialités qui entraient spécifiquement dans le domaine de la spécialité de Joseph, mais à ce moment-là, cela n’avait guère de conséquence pour lui car il était en fin de contrat avec la Marine.

Et, le 30 novembre 1931, il est placé en disponibilité. C’est le retour à la vie civile.et le plaisir de retrouver sa famille à Saint-Tugdual. Mais, au bout d’un mois d’hiver en plein centre-Bretagne, quelque chose a dû lui manquer !

Après mûre réflexion quant à son avenir, Joseph retourne à Lorient le 18 février 1932 pour reprendre, dans un premier temps, un engagement de deux ans.

Il n’attendra pas très longtemps au "3e Dépôt" : le 10 mars, il apprend qu’il est affecté sur l’aviso colonial "Dumont d’Urville" qui doit être déployé dans une zone, qui pour lui, jeune marin célibataire, est un rêve : l’Extrême Orient.

Cet aviso de 1re classe a été lancé, le 21 mars 1931, à Bordeaux aux "Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest", et, après une longue série d’essais, il est admis au service actif en juin 1932 pratiquement au moment où Joseph le rallie.

Le bâtiment est attendu avec impatience du côté de la Chine. Car à la fin de 1931, la politique étrangère du Japon s’était montrée de plus en plus expansionniste : après avoir annexé la Manchourie, l’Empire du soleil levant, désormais en conflit ouvert avec la République de Chine, avait bombardé, en janvier 1932, la ville de Shanghai où les pays occidentaux, dont la France, possédaient des concessions. Dès le mois de mai 1932, le croiseur "Primauguet" avait rallié la zone pour être déployé à partir de Shanghai en tant que navire amiral des "Forces Navales d’Extrême-Orient" ("F.N.E.O.") dont la composante "Forces de hautes mer" à cette époque, allait peu à peu s’accroitre pour comprendre l’aviso "Tahure", l’aviso colonial "Dumont d’Urville", puis un peu plus tard, le "Rigault de Genouilly" et le "Savorgnan de Brazza". Les "F.N.E.O." montreront par la suite le pavillon pour défendre les intérêts français en Asie, depuis le Détroit de Malacca jusqu’à la Manche de Tartarie, au nord de la Mer du Japon.

Au cours de son affectation à bord du "Dumont d’Urville", commandé alors par le capitaine de frégate de Villiers de la Nouë (un rescapé du naufrage du cuirassé "Bouvet" lors de l’expédition des Dardanelles), Joseph n’aura pas l’occasion d’être le témoin d’importants événements, les seul méritant peut-être d’être mentionnés étant :

- à la mi-mars 1934, les cérémonies organisées à Tourane en l’honneur du mariage de Sa Majesté Bao Dai, empereur d’Annam : le "Dumont d’Urville" y représenta la Marine française.

- le 19 avril 1934, les obsèques solennelles du vice-amiral Descottes-Genon désigné comme commandant en chef des "F.N.E.O." en remplacement du vice-amiral Berthelot (originaire de Plounéventer (29) et dont une rue de Brest porte le nom), mais l’amiral Descottes-Genon décéda de pneumonie sur le bâtiment qui l’amenait vers Shanghai pour prendre ses fonctions quelques jours avant son arrivée. Sur sa demande, sa dépouille est restée à Shanghai.

En juin 1934, les bâtiments de la "F.N.E.O." qui opéraient souvent individuellement lors de "campagnes" de plusieurs mois, se retrouvent à Shanghai où une relève d’une partie des équipages a été organisée.

Joseph qui a contracté un nouvel engagement de 3 ans à partir du 18 février 1934, rentre à Lorient cet été-là, et après avoir bénéficié de quelques congés, rallie en fin d’année le cuirassé "Courbet", basé à Toulon et qui est devenu "le" navire école de canonnage. Le 1er octobre 1935, il y obtient la qualification de "Télépointeur supérieur" ; le 1er juillet 1936, il est promu au grade de second maître et, ayant repris un engagement de 3 ans le 18 février 1937, il obtient le brevet supérieur de la spécialité de canonnier le 1er avril de la même année.

Ayant ainsi obtenu tous les sacrements souhaitables dans la Marine, il peut bénéficier d’une courte mise pour emploi de 3 mois sur le "Paris" au cours de laquelle il a enfin l’opportunité de postuler pour un tout autre sacrement, …le mariage, le 5 avril 1937, à Saint-Tugdual avec Mauricette Croizer qu'il connaissait depuis longtemps !

Puis, le 1er juillet 1937, il est désigné pour le croiseur "Duguay-Trouin" qui participe alors, comme un certain nombre de bâtiments basés à Toulon, au "Dispositif Spécial en Méditerranée" (D.S.M.), sorte de contrôle naval effectué par les navires des puissances européennes (entre autres, la France et la Grande-Bretagne) ayant adhéré à un pacte de non-intervention dans la guerre civile espagnole. Le "D.S.M." était destiné à assurer la protection de la navigation commerciale et à restreindre la livraison aux belligérants de certains matériels, dont les armes.

Cette affectation ne durera que 5 mois, et, le 1er décembre 1937, Joseph embarque sur le croiseur "Jean de Vienne", navire flambant neuf puisqu’il vient d’être admis au service actif le 7 avril de cette même année. Le bâtiment qui avait été construit à Lorient dans la forme de Lanester est affecté à la "3e Division de Croiseurs"  ("3e DC") de l’"Escadre de Méditerranée", escadre qui va briquer les côtes du Maghreb et de la Méditerranée orientale pour contrer d’éventuelles velléités de l’Italie. Mais à cette époque la neutralité de nos voisins ne fut pas prise en défaut, ce qui permit de consacrer un peu de potentiel de ces bâtiments à d’autres tâches.

Dès novembre 1939 (la guerre a été déclarée le 3 septembre 1939), des précautions sont prises pour mettre à l’abri les réserves d’or de la Banque de France afin qu’elles ne tombent pas entre les mains des Allemands et puissent être utilisées à d’autres fins. Plusieurs opérations seront ainsi organisées de différents ports de France. Et de Toulon, une force occasionnelle, la "Force Z", comprenant le cuirassé "Lorraine" et les croiseurs "Marseillaise" et "Jean de Vienne", acheminera jusqu’à Halifax au Canada 2 050 caisses d’or qui serviront, en particulier, au financement d’environ 150 avions sortis des chaînes des États-Unis et destinés à l’Armée de l’Air. Le matériel, embarqué en caisses sur des cargos, sera acheminé sous la bonne escorte de cette force jusqu’à Casablanca, puis, le 27 décembre, les bâtiments feront retour à Toulon.

Le "Jean de Vienne" effectuera alors un carénage de deux mois (au cours duquel Joseph souscrit un nouvel engagement de deux ans), avant de participer, en mars 1940 à des transports de troupes à partir d’Oran ("Légion étrangère") et de Bizerte ("Tirailleurs tunisiens") vers Marseille d’où elles seront acheminées vers le "Front". Et Joseph est promu au grade de maître le 1er avril de la même année.

Le 10 mai, au moment où l’armée allemande débute son offensive terrestre fulgurante, les trois croiseurs de la "3e DC" sont quasiment en stand-by le long des côtes algériennes. Mais en juin 1940, la situation se complique en Méditerranée : l’Italie se démasque, et, le 10 juin se range aux côtés de l’Allemagne. Toute la flotte française de Méditerranée appareille pour contrer une éventuelle jonction entre les flottes allemande et italienne. Toutefois, il ne se produira rien de tel, et les 3 croiseurs de la "3e DC", quant à eux, seront prépositionnés à Alger à l’issue de cette "mobilisation".

Le 22 juin, l’armistice avec l’Allemagne est signé, et, le 3 juillet, la tragédie de Mers-el-Kébir vient bouleverser le cours qui pouvait sembler logique de l’Histoire. Ce jour-là les croiseurs de la "3e DC", stationnés à Alger, n’ont pas le temps suffisant pour intervenir, si ce n’est d’essayer de protéger le "Strasbourg" qui a réussi à s’échapper de la nasse, mais le rendez-vous n’aura même pas lieu car le cuirassé, en silence radio pour ne pas dévoiler sa position, ne pourra pas être joint et atteindra Toulon avant les croiseurs.

Et, à partir du 1er décembre, conformément aux conventions d’armistice, le "Jean de Vienne" et "La Galissonnière" seront placés alternativement en gardiennage, c’est-à-dire, pour le gardienné, avec des réserves en combustible et un effectif en personnel sérieusement réduits, et après avoir débarqué ses munitions.

Le 15 mars 1941, c’est au tour du " Jean de Vienne" d’être réarmé, une quinzaine de jours seulement avant la naissance, le 3 avril à Toulon, d’une petite Marie-Claude, que son papa aura quand même un peu le temps de cajoler, car si le croiseur est à la mer dès le 8 avril, les restrictions imposées par l’armistice nécessitent de gérer parcimonieusement l’activité des bâtiments disponibles.

Toutefois, en janvier 1942, le croiseur sera envoyé au large des îles Baléares pour rechercher le cargo "Jumièges" et venir au secours des survivants du paquebot "Lamoricière" qui malgré tous les efforts déployés disparurent au cours d’une violente tempête, naufrages qui se soldèrent par plus de 300 morts.

Le 6 août 1942, Joseph a la joie d’être admis dans le cadre de maistrance (corps des officiers mariniers de carrière) qui, dans la pratique aurait dû assurer son avenir ainsi que celui de sa famille, mais cette bonne nouvelle sera singulièrement atténuée par les événements qui vont se dérouler à Toulon 3 mois plus tard.

À la mi-novembre, le "Jean de Vienne", sur lequel il est toujours affecté (c’est pratiquement sa cinquième année), se trouve, à flot, dans la forme n° 1 de la darse de Missiessy à Toulon, la forme n° 2 étant occupée par le contre-torpilleur "Lion", et la n°3 par "La Gallissonnière". Dès le début du mois, le débarquement allié ayant eu lieu en Afrique du nord (8 novembre), le comportement des Allemands fait craindre le pire quant au devenir de la Flotte française et les commandants des bâtiments ont reçu des instructions secrètes pour ne pas laisser les navires tomber intacts entre les mains de l’ennemi : des dispositions matérielles ont été prises et des équipes de démolition ont été formées.

Dans la nuit du 27 novembre, lorsque les Allemands franchissent la ligne de démarcation, le "Jean de Vienne" est déjà à effectif réduit ; son équipe "corps de débarquement" a aussi été placée à terre du côté de Carqueiranne pour participer au renfort des défenses autour de Toulon, et, de surcroît, en l’absence d’alerte particulière ce jour-là, certains membres mariés de l’équipage ont été autorisés à rejoindre leur famille en ville. Quand les colonnes allemandes déferlent en pleine nuit ("Opération Attila"), et alors que l’ordre de saboter les bâtiments parvient progressivement, les premiers navires concernés sont ceux de Missiessy. Les artificiers du bord n’ont pas encore pu mettre le feu aux mèches lentes activant les explosifs, car d’autres équipes dont Joseph faisait sûrement partie, étaient toujours à bord, préoccupées à détruire à la masse certains équipements sensibles comme par exemple les optiques des télépointeurs de manière à rendre l’artillerie inutilisable à court terme. Mais fort opportunément, le capitaine de vaisseau Mailloux, commandant du croiseur, avait pris une mesure supplémentaire : il avait fait déhaler le bâtiment de façon à ce que son étrave déborde d’une quinzaine de mètres à l’extérieur de l’entrée du bassin. Ainsi, quand, sur son ordre, les mécaniciens ouvrirent les vannes de coque pour noyer les fonds du bâtiment, le "Jean de Vienne" coula droit, au moins dans un premier temps, son avant bloquant toute manœuvre de la porte du bassin, forme qui, de ce fait, devenait inutilisable. Et "La Gallisonnière" en fit de même !

Deux jours plus tard, Joseph était démobilisé, et ce ne sont pas les mentions "Parfaite" et "Exceptionnelle" qualifiant respectivement sa conduite à bord et l’aptitude à remplir ses fonctions, mentions inscrites dans son livret militaire à l’occasion de son débarquement, qui atténuèrent la terrible amertume qu’il pouvait éprouver, à la suite du désastre "nécessaire" qui venait de se produire.

Comme bien d’autres militaires, il revint donc avec sa famille vers le village auquel il était attaché avec tout au moins l’ambition légitime de pouvoir protéger les siens, en attendant des jours meilleurs…...

En 1944, à l’approche du débarquement, une section de "F.F.I." ("Forces Françaises de l’Intérieur") s’était constituée à Saint-Tugdual. Elle était dirigée par Joseph, qui, fort de sa carrière militaire, avait acquis des compétences indiscutables en matière d’armement et s’occupait tout particulièrement de la formation de ses camarades. Pour ne pas attirer l’attention de l’ennemi, ces "combattants de l’ombre" se réunissaient en toute discrétion dans un café du village (pour les "anciens", l’établissement "Le Puil" tenu par Francine, née Croizer, sœur aînée de Mauricette, son épouse). Mathurin, le frère de Joseph, en faisait partie, ainsi qu’un autre marin démobilisé, le maître électricien Eugène Le Leslé, originaire de Lorient.

La section fut rapidement intégrée au "10e Bataillon Rangers" (encore appelé "Bataillon Jean Le Courtaller", du nom de son commandant). Elle participa, entre le 14 et le 18 août, à la libération de la "Poche de Paimpol", car Saint-Tugdual n’est pas très éloigné de la "frontière" entre le Morbihan et les Côtes du Nord (d’Armor de nos jours) ; puis, elle fut placée sur le front de Lorient.

Le 22 août, un groupe de cette section devait effectuer une reconnaissance au lieu-dit Le Toul Douar, près du château de Kerlois-en-Hennebont. C’était Mathurin qui devait le mener, mais ce jour-là il était souffrant, et, par esprit de solidarité envers son frère, ce fut Joseph qui prit la direction de l’équipe. À peine arrivé sur zone, un obus s’abattit sur la troupe, tuant sept combattants, dont Joseph et Eugène Le Leslé (Les autres victimes étaient Louis Le Dû, ouvrier à l’arsenal de Lorient, Louis Chauvé, Joseph Chauvé, Tugdual Gourin, Louis Le Léonnec, ces derniers tous agriculteurs

Leurs obsèques eurent lieu quelques jours plus tard à Saint-Tugdual en présence de nombreuses personnalités et d’une foule considérable.

Le maître canonnier Joseph Perret a été cité à l’ordre du corps d’armée en ces termes :

"Sous-Officier d’active des cadres de MAISTRANCE de la Marine, a participé à la formation de la Section de St TUGDUAL (Morbihan) dans la clandestinité. A commandé cette section au feu à la Libération de la Poche de PAIMPOL (14 au 18 Août 1944) et sur le Front de LORIENT.

Mort au Champ d’Honneur alors qu’il inspectait les positions de sa section en première ligne à KERLOI-HENNEBONT le 22 Août 1944.

CETTE CITATION COMPORTE L’ATTRIBUTION DE LA CROIX DE GUERRE AVEC ETOILE DE VERMEIL"

Après la guerre, Marie-Claude, leur fille, fut adoptée par la Nation par jugement du Tribunal de Pontivy en date du 22 mai 1945, et Mathurin, le frère de Joseph désigné comme tuteur ; mais les innombrables difficultés de la vie quotidienne furent assumées par Mauricette qui fit preuve toute sa vie, auprès de sa fille, d’une admirable force de caractère.

Joseph a été promu sous-lieutenant des "F.F.I". à titre posthume et son nom figure au Monument aux Morts de Saint-Tugdual.

Si un jour vous avez l’occasion de transiter par le centre-Bretagne en sortant des sentiers battus des routes nationales, prenez donc la direction de Saint-Tugdual, et, à l’entrée du bourg, empruntez la "Rue du Sabotier" : elle vous mènera à l’enclos où le maître canonnier Joseph Perret repose en Paix.auprès de son épouse.

Il était Sous-lieutenant.
Son unité : 10e Bataillon Rangers (FFI)
  • Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
  • Citation à l'Ordre du Corps d'Armée
Il est décédé le 22 août 1944.
Son corps repose au cimetière de Saint-Tugdual (56)
Son décès est inscrit à la commune de Saint-Tugdual (56)
Document portant la mention MPLF : Transcription Acte de décès
  • Service Historique de la Défense de Lorient
  • Les croiseurs de 7600 tonnes (Jean Moulin)
  • Le sabordage de la flotte française à Toulon (Jean-Jacques Antier)
  • Journal de la Résistance morbihannaise-n° 38 du 2e semestre 1977 (A.N.A.C.R.)

10e Bataillon Rangers (FFI)

pavillon-FFI

Le 1er février 1944, à l’instigation de Jacques Bingen, la fusion des principaux mouvements de résistance intérieure qui s’étaient constitués dans la France occupée, allait donner naissance aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Cette organisation placée sous le commandement du général de Jussieu jusqu’à son arrestation en 1944 regroupait l’Armée Secrète (AS) d’obédience gaulliste et rassemblant les...

10e Bataillon Rangers (FFI)
184501
Perret
Saint-Tugdual
Morbihan (56)
15 novembre 1910
H1
NULL
Il a été décoré : Citation à l'Ordre du Corps d'Armée,Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
Transcription de décès 1945/11
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