Hervé Jan, né le 29 avril 1931 à Brest (Finistère), est le fils de François Marie Jan (employé des PTT) et de Marie Louise Quinquis, domiciliés en dernier lieu  à Kerzavid en Plougonvelin. Hervé a une jeune sœur, Renée.

A l'âge de 16 ans,  Hervé est admis à l'école des apprentis mécaniciens de la Flotte à Toulon. A l'issue de sa formation, il est affecté en qualité de matelot mécanicien à bord du cuirassé "Richelieu" puis sur l'aviso colonial "Amyot d'Inville" en Indochine le 1er septembre 1949.

Hervé est un jeune homme affable, sympathique, ouvert et franc dont la compagnie est recherchée par les membres de l'équipage. Sa tragique disparition lors de l'attentat survenu à bord le 27 septembre 1950 est durement ressentie par l'équipage.

Il reçoit la médaille militaire à titre posthume et est cité à l'ordre de la marine nationale.

"Mortellement blessé par l'explosion survenue à bord de l'Amyot d'Inville, le 27 septembre 1950 et ayant gardé toute sa lucidité, a fait preuve jusqu'à sa mort survenue 4 heures après, d'un calme  et d'un courage admirables donnant  ainsi à tous l'exemple de la plus belle abnégation".

Après une cérémonie d'obsèques à Haïphong le 28 septembre 1950 le corps d'Hervé est inhumé à Plougonvelin (Finistère). Il avait 19 ans.

Hervé Jan sera promu  quartier-maître à titre posthume le 1er Octobre 1950.