Il est le fils de Jean Cicluna, laitier, et de son épouse Jeanne Marguerite Farrugia. Il passe son enfance à El Biar, commune située dans la wilaya (subdivision administrative) d’Alger, en compagnie de ses sœurs et frère prénommés Marguerite, Vincent, Marcelle et Suzanne.

Après avoir exercé la profession de menuisier, Laurent contracte le 17 septembre 1943 un engagement initial d’une durée de trois ans dans la Marine nationale et est incorporé à "l’Unité Marine Alger" où il reçoit la formation initiale, militaire et maritime, au métier de marin.

Il rejoint le 22 novembre suivant le cuirassé "Lorraine", bâtiment école à Mers el-Kébir (Algérie) ; là, les rudiments de la spécialité de canonnier lui sont enseignés durant près de six mois.

Titulaire du brevet élémentaire de spécialité, il gagne le "Dépôt Casablanca" (Maroc) puis est désigné sur l’escorteur "l’Enjoué" qu’il rallie le 9 juin 1944.

Le 9 janvier 1945, l’escorteur "l’Enjoué" assure, avec son sister-ship "l’Effronté", l’escorte du cargo français "Agen", entre Gibraltar et Casablanca (Maroc). Il est torpillé en fin d’après-midi par "l’U-870" entraînant dans sa perte l’ensemble de son équipage dont le matelot canonnier Laurent Cicluna qui n’avait pas encore vingt ans.

Après la guerre d’indépendance algérienne, en 1962, la famille Cicluna s’est établie en métropole.