Jean-Marie Arsène Gourmelon
est né le 12 septembre 1905 à Plougastel-Daoulas (Finistère (29))
Fils de Mathieu Gourmelon, marin pêcheur, et de Marie-Barbe Le Gall, cultivatrice, Jean-Marie naît le 12 septembre 1905 à Plougastel-Daoulas, ville de la rade de Brest, située sur une presqu’île au sud-est du chef-lieu d’arrondissement dont elle est séparée par l’embouchure de l’Élorn.
En provenance de l’inscription maritime, Jean-Marie est incorporé dans la Marine nationale au "2e Dépôt" à Brest (matricule : 521-24-II) le 1er septembre 1924. Après y avoir suivi une formation de base, militaire et maritime, il est dirigé vers "l’École des Transmissions Sans Fil" (T.S.F.) où il suit le cours du brevet élémentaire de radiotélégraphiste de décembre 1924 à septembre 1925.
Cette formation acquise, il est désigné pour la "Direction du port de Lorient" qu’il rallie début octobre 1925 puis sur le torpilleur "Marocain" en février 1926, le cuirassé "Condorcet" en avril 1926 et enfin le torpilleur "Mazaré" en mai 1926.
Le 1er septembre 1926, il est placé en congé pour affaires personnelles et se retire à Plougastel-Daoulas.
Jean-Marie contracte un engagement d’une durée de trois ans dans la Marine nationale le 17 décembre 1928. Il rallie à Toulon le cuirassé "Condorcet" qui abrite l’école des torpilleurs et des électriciens. Il y suit le cours du brevet élémentaire d’électricien qu’il obtient le 1er juillet 1929. A la sortie de cette formation, il rejoint le torpilleur "Algérien" à bord duquel il est promu au grade de quartier-maître.
Jean-Marie épouse Jeanne Bodénès le 28 avril 1930 à Plougastel-Daoulas. De leur union, naîtront deux filles.
Il donne un virage à sa carrière professionnelle en rejoignant le monde des sous-mariniers et en embarquant sur le sous-marin "Phénix" en juin 1930. Il est ensuite affecté à la "Flottille 2e région" entre juillet 1930 et décembre 1931 puis entre avril 1932 et février 1933.
Jean-Marie est admis à suivre le cours du brevet supérieur de sa spécialité qu’il débute le 1er avril 1933 à bord du cuirassé "Paris", affecté à la division d’instruction comme bâtiment école des électriciens et des torpilleurs.
Le diplôme en poche, il retourne vers les sous-marins au "Centre des sous-marins Brest" en novembre 1933 puis à la "3e Escadrille des sous-marins" à Toulon en octobre 1934.
Promu au grade de second-maître le 1er octobre 1935, après de courts séjours aux dépôts des équipages de Toulon et de Brest, il est muté vers les unités de surface et navigue sur les torpilleurs "Foudroyant" en janvier 1936 et "l’Alcyon" en juillet suivant puis sur le pétrolier "Mékong" en mars 1938.
Jean-Marie est ensuite désigné sur le porte-avions "Béarn" qu’il rallie en avril 1940. Au départ de Toulon, ce bâtiment sert au transport de l’or de la banque de France. Il transite vers Casablanca (Maroc), Halifax (Canada) puis vers les Antilles lors de l’Armistice.
Le 3 août 1941, au Lorrain en Martinique, dont le bourg se situe sur la côte Atlantique au fond d’une anse battue par une forte houle, Jean-Marie est emporté par une lame de fond alors que, excellent nageur, il tente de secourir un camarade en difficulté.
Jean-Marie laisse une jeune veuve et deux filles en bas âge.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de sa commune de naissance.
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Béarn