Louis Vellen
est né le 19 octobre 1895 à Saint Pierre Quilbignon (Finistère (29))
Louis naît le 19 octobre 1895 à Saint-Pierre Quilbignon (29), il est le fils de Jean Marie Vellen, et de Marie Josèphe Lannuzel, cultivatrice au lieu dit Kernéen, à Saint Pierre Quilbignon. Ses parents se sont mariés en cette commune le 9 novembre 1884. Son père est décédé le 18 novembre 1910.
Louis est célibataire, et domicilié chez sa mère. Il est le 6ème d’une fratrie de 8 enfants.
A l’issue de ses études primaires suivies à l’école de Saint Pierre Quilbignon, et sanctionnées par le certificat d’études primaires, Louis s’engage dans la Marine nationale, pour une durée de cinq ans (Matricule n° 107 535 Brest). Il est incorporé le 10 juillet 1914. A l’issue de sa formation maritime, il est affecté sur le cuirassé "Bouvet". Ce bâtiment de ligne est chargé de l’escorte de convois en Méditerranée, de la surveillance du golfe de Gêne, et du détroit de Messine.
En décembre 1914, il est envoyé aux Dardanelles, où il bombarde la ville de Hellès, le 25 février 1915. Début mars, il entre dans le golfe de Saros. Le 18 mars, 18 bâtiments de la flotte franco-britannique, dont le "Bouvet", tente de franchir le détroit des Dardanelles, avec pour mission de détruire l’artillerie turque, en position dans les forts, sur les deux rives du détroit. L’opération est un échec. Les alliés détruisent 8 canons sur 176 installés, et perdent 7 gros bâtiments de guerre. Au cours de cette attaque le cuirassé "Bouvet" heurte une mine dérivante, en face des forts turcs de Tchanak, situés sur la rive asiatique. Sur les 670 membres de l’équipage, seulement 64 sont sauvés.
Louis disparaît en mer, comme la plus grande partie de l’équipage du bâtiment, qui a coulé en quelques minutes.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 14-18 avec étoile (s)
Bouvet
Le "Bouvet", cuirassé construit à Lorient en 1892, est intégré pendant la guerre 1914-1918 dans l'escadre de l'amiral Guépratte.
En 1914, le cuirassé d'escadre "Bouvet"faisait partie de la division de l'amiral Guépratte, qui comprenait également les cuirassés "Charlemagne", "Gaulois" et "Suffren