Aimé Hyacinthe Delarue
est né le 11 mai 1927 à Brest ()
Aimé naît le 11 mai 1927 à Brest (finistère), il est le fils de Charles Delarue, et de feue Rose Le Bousse, son épouse. Il a un frère jumeau André Aimable. Son père, patron pêcheur, exerce son métier à l'île de Molène (Finistère). Aimé et son frère André passent leur enfance sur l'île de Molène. Ils suivent leur scolarité à l'école primaire de l'île. Sa mère décède le 9 avril 1939. A 14 ans, il embarque comme mousse sur l'un des bateaux de son père : Le "Aimé-André" en avril 1941, puis le "Clocher du Village", puis sur le "Aimé-André". En mars 1943, il embarque, comme novice, sur le "Céline".
En août 1944, Aimé s'engage dans la résistance, avec son frère jumeau, au bataillon de Ploudalmézeau des forces françaises de l'intérieure (FFI - 2ème compagnie, section de Molène). Le bataillon prend part à la libération des communes des cantons de Ploudalmézeau, et de Saint Renan, en soutien des forces américaines.
Les 6, 7 et 8 septembre le bataillon prend part aux combats pour la libération des communes de Plougonvelin et de Le Conquet. La 2ème compagnie est ensuite chargée de dépolluer les sites occupés précédemment par les forces allemandes.
Le 15 septembre 1944, Aimé est gravement blessé par l'explosion d'une mine au cours des opérations de récupération des munitions au lieu dit "Trémeur", à Plougonvelin. Il est transporté à l'hôpital de Lescao, à Saint-Renan, (Finistère). Il y décède le 16 septembre 1944, des suites de ses blessures de guerre. L'acte de décès, dressé le jour même, à la mairie de Saint-Renan, est transcrit en janvier 1945, à la mairie de l'Île de Molène (Acte de décès n° 1).
Il est inhumé au cimetière de l’Île de Molène. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de l’Île de Molène.
Son père est encore éprouvé, quelques mois plus tard, en août 1945, par le décès de son deuxième fils, André, noyé en mer.
Forces françaises de l'intérieur (FFI)
Le 1er février 1944, à l’instigation de Jacques Bingen, la fusion des principaux mouvements de résistance intérieure qui s’étaient constitués dans la France occupée, allait donner naissance aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Cette organisation placée sous le commandement du général de Jussieu jusqu’à son arrestation en 1944 regroupait l’Armée Secrète (AS) d’obédience gaulliste et rassemblant les groupes « combat »...