Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

François Louis Quiviger

est né le 24 février 1913 à Plouguerneau (Finistère (29))

François est le fils de Guillaume, maçon, âgé de 29 ans à sa naissance et d'Angèle Marie Kervella, cultivatrice, 28 ans. Il est le quatrième enfant du couple. Avant lui sont déjà nés : Marie Jeanne Françoise en 1907, Françoise Louise en 1909, Jean Marie en 1911. Suivront derrière lui, : Michel François en 1919 qui décède à deux mois et demi, Rosalie Yvonne Marie en 1921 et Yves Marie en 1922 qui décède à un mois.

Cette famille va grandir à Plouguerneau, cette commune située dans le Nord Finistère en Bretagne. Elle est bordée de 45 kms de côtes, et partagée entre : Le bourg, Lilia à l'ouest et Le Grouanec tourné vers l'est, où coule le Diouris, affluent de l'Aber Wrach, autrefois il y actionnait quatre moulins. Plouguerneau possède de nombreuses plages, ce qui permet de se mettre à l'abri suivant le sens des vents. Le phare de l'ile Vierge, terminé en 1902, classé aux Monuments Historiques, construit en granite d'une hauteur de 82,50 m, avec 397 marches se dresse sur la côte.

La mère de François décède le 11 juin 1929 à l'âge 44 ans, la vie dans le foyer est transformée, François n'a que 16 ans et sa sœur Rosalie 8 ans. Le 24 mars 1930 François s'engage dans la Marine nationale pour 5 ans à Brest, comme matelot sans spécialité. Rapidement il est reçu à son Brevet Elémentaire de cuisinier et embarque sur le contre-torpilleur "Vauban" à Lorient, puis sur le contre-torpilleur "Gerfaut". Il termine son engagement le 24 mars 1935.

François revient dans la vie civile à Plouguerneau. Il se marie le 30 juillet 1936 à Plouarzel avec Marie Louise Loaëc native de Plouguerneau.

Ils vivent à Plouguerneau, François continue son métier de cuisinier qu’il exerce sur des navires de la Marine Marchande. Il embarque successivement sur le caboteur " l'Anjou." qui a comme port d'embarquement Auray le 16 février 1937. Il effectue la remontée de la Seine jusqu'à Paris, puis sur "L'Aunis", jusqu'au moment où il quitte la Marine 19 juin 1937.

Mais la Seconde guerre éclate, François est rappelé sous les drapeaux à Brest dans la Marine nationale, le 12 novembre 1939. Il est nommé sur l'aviso " Dunkerque ", la frégate anti-sous-marine "Georges Leygues", l'arraisonneur-dragueur " Béarn " et le patrouilleur " La Sétoise ". L'Armistice est signé. Il revient à Plouguerneau dans son foyer, le 1er juillet 1940. Il retrouve sa vie de famille avec son épouse et ses quatre enfants.

François entre dans la résistance le 1er juin 1944, dans le groupement cantonal de Lannilis. Il est affecté à la " Compagnie F.F.I " , de Plouguerneau à sa création. Il participe à la diffusion du journal clandestin du mouvement " Défense de la France "( DF ), ainsi qu'au recrutement et à l'organisation de son unité, prend part à des sabotages sur les lignes de communication allemandes. En outre, il sert d'agent de liaison et de renseignements durant les mois qui précèdent l'insurrection d'août 1944. Il est présent lors du parachutage à Kéryel en Tréglonou dans la nuit du 2 au 3 août 1944.

Avec son unité il prend part aux combats de la Libération du secteur de Plouguerneau, notamment dans la nuit du 5 au 6 août 1944 dans les carrières du Cosquer. Il participe à la libération du canton de Lannilis. Sa compagnie est ensuite engagée dans les combats de la réduction de la poche du Conquet. Elle passe alors à Saint-Renan, Plouzané et Plougonvelin aux côtés des troupes américaines.

Le 8 septembre 1944 vers 20 heures alors que son groupe de combat progresse au Trez-Hir, plusieurs soldats allemands souhaitent se rendre. François s'avance près d'eux, muni d'un drapeau blanc, pour les faire prisonniers. Mais un autre soldat allemand embusqué non loin de ce groupe, ouvre le feu et le blesse mortellement. François décède à l'âge de 31 ans le 8 septembre 1944 , jour de la Libération de la commune de Plougonvelin. Le lendemain un homme de son groupe parvient à ouvrir le feu sur la position qui l'a fauché, un soldat allemand est tué et deux autres sont blessés. Le groupe poursuit les combats et fait près de 40 prisonniers.

François laisse dans la peine son épouse âgée de 32 ans enceinte de 7 mois et quatre enfants âgés de 13 ans à 6 mois.

A titre posthume il reçoit la citation suivante :A L'ORDRE de la BRIGADE N° 90

" Exemple d'entrain et de courage pour ses camarades. Détaché momentanément auprès d'une unité américaine, s'est porté devant des Allemands se présentant avec le drapeau blanc. A été tué par l'ennemi au cours de cette mission, le 8 septembre 1944 devant Trébabu "

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze

Sur son acte de décès n°77 est indiqué, qu'il est décédé au lieu-dit " Trez-Hir " en la commune de Plougonvelin (29)

Son nom figure sur le monument aux morts de Plouguerneau (29)

Son nom figure sur la plaque commémorative du monument F.F.I du Cosquer en Plougonvelin

Il était Matelot cuisinier.
Son unité : Résistance
  • Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
Il est décédé le 08 septembre 1944.
Son décès est inscrit à la commune de Plouguerneau
Document portant la mention MPLF : Acte de décès (transcription)

Résistance

En 1940, La France ne peut faire face à l’envahissement de son territoire par l’armée allemande : le gouvernement français capitule et signe l’armistice du 22 juin 1940. Mais, quelques jours avant, le 18 juin, à la

Résistance
7961
Quiviger
Plouguerneau
Finistère (29)
24 février 1913
H1
NULL
Il a été décoré : Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
1945/77
E 10x13
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